Overview
Ce jeu est difficile, car chaque erreur se paye au prix du sang et vous n’aurez pas de deuxième chance alors pour vous qui ne sortez jamais de votre lit de peur de mourir, voici une série de pages déchirées dans mon carnet de notes qui vous faciliteras la tâche et la survie, le tout en Français bien entendu. ^^
Petit avant-propos
Ce guide, comme je le dis souvent, à été créé de toutes pièces par votre aimable serviteur à savoir moi-même, et un ami m’apportant une grande aide avec tout ce qui concerne l’orthographe, la grammaire et la conjugaison, du nom de KOOLY FROM PARIS que je remercie chaleureusement d’ailleurs pour son travail acharné.
Mon ami n’ayant malheureusement pas de réelle aptitude à la survie en milieu hostile, je suis allé chercher celui qui a tout comme moi eut le courage de s’enfoncer dans des ténèbres imperceptibles, j’ai nommé “LeBoyzBande”. Tandis que je suis entré en enfer avec papier, crayon et appareil photo, cet explorateur des temps modernes partit lui avec sa caméra ainsi vous pourrez suivre son voyage accompagné de mon carnet de notes afin de vous simplifier la tâche autant que possible.
Voici donc le lien menant sur son guide:
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Là où certains auraient faibli nous nous sommes tenus bien droits et avons travaillé d’arrache-pied pour vous apporter notre aide, donc n’hésitez pas à ajouter ce guide dans vos favoris, lui mettre un pouce bleu, un petit (ou un gros) commentaire et pourquoi pas même vous abonner? Ces petites marques d’affection que vous nous donnerez sont et seront pour toujours nos plus belles récompenses.
Je précise aussi que nos guides seront mis à jour régulièrement afin de toujours vous simplifier un peu plus la survie dans cette terre hostile qui fut nommée à juste titre L’enfer Vert.
À partir de maintenant, je laisse la main à mon personnage qui a sué sang et eau pour pouvoir vous apporter toute l’expérience qu’il a accumulée avec le temps passé dans cette forêt.
Ceci n’est autre que son carnet de notes qu’il pus emmener avec lui dans l’enfer dans lequel je l’ai si odieusement enfermé. Bonne lecture et… bon courage !
Les premiers jours…
Si vous lisez ce journal, c’est que comme moi vous vous êtes perdus dans cette horrible forêt, je prie pour que vous réussissiez à survivre, mais comme vous devez vous en douter la prière à elle seule ne suffira pas. J’ai survécu seul plus de trois mois bien que nous soyons partis à deux dans cet enfer et j’ai pris note de nombre d’éléments qui je l’espère vous serviront autant qu’à moi.
Je me rappelle très bien le voyage qui nous a conduit à atteindre cet antre infernal, mais ma mémoire se perd peu à peu au fur et à mesure que j’essaye de me souvenir comment je me suis retrouvé séparé de mon collègue… J’espère qu’il est encore en vie et qu’il va bien.
C’est idiot quand j’y pense, mais je ne me souviens presque plus pourquoi je me suis enfoncé si loin dans l’antichambre de l’horreur et de la terreur. Lors de certaines de mes nuits les moins agitées me reviennent quelque bribes de souvenirs ayant en toile de fond une magnifique femme. Mon cœur semble battre plus vite quand je pense à elle, bien que je n’arrive quasiment plus à me souvenir de son visage. Des choses qui me reviennent cependant très souvent sont les cris de la forêt, tant d’horreur et de beauté en un lieu sont trop pour un seul homme même aussi débrouillard que moi.
Les premiers jours se sont écoulés à une vitesse telle que je n’en garde que de vagues souvenirs. Je me souviens construire une hutte aussi inutile qu’inefficace à garder la chaleur tandis que la pluie s’écoulait à flot et que la faim me tiraillait les tripes, mais rien d’autre.
Mes réserves de nourriture déshydratée et quasiment tout mon équipement sont tombés tandis que je fuyais devant une créature sauvage et je pense pouvoir dire que je les ai cherchés longtemps, sans jamais les retrouver, j’ai donc dû trouver de quoi me défendre. De la pierre grossièrement taillée aux longs bâtons pointus, je n’ai pas eu trop de mal à les obtenir, mais j’ai rapidement compris que les intempéries me coûteraient cher, si je ne faisais rien pour garder ma chaleur interne. Donc après avoir appris à fuir, je devais désormais apprendre à me cacher suffisamment correctement pour pouvoir m’implanter durablement (au moins jusqu’à l’arrivée des secours) : quelques bûches, bâtons et feuilles de bananiers se trouvant partout dans la région me permirent à l’aide de lianes de me construire un abri sommaire, mais au moins un peu plus efficace que la hutte dans laquelle je m’étais reposé quelques heures durant.
Bien que je le susse déjà, j’ai appris dans cette forêt l’intérêt de l’hygiène personnelle ; n’ayant aucun moyen de manger proprement, je devais me nourrir à l’aide de mes mains qui si elles étaient pleines de terre me garantissaient l’arrivée d’une multitude de petites bêtes voraces dans l’intestin …
Une des choses que je savais déjà et heureusement pour moi était de faire un feu sommaire en additionnant des bâtons de taille variable pour créer un foyer réchauffant mes os transits de froid. Les branches tombées au sol furent une bénédiction pour moi qui ne sais pas grimper aux arbres. Malheureusement me baisser pour récupérer ses précieux combustibles, ma démontré que quand la forêt fait un cadeau, il n’est jamais gratuit, une attaque d’un de ces sauvages résultat en une large lacération de mon bras droit, heureusement pour moi il glissa et se fracassa la tête contre une grosse pierre. C’était un avertissement, la méfiance est de mise en tout temps, c’est pourquoi les pages suivantes contiendront tout le savoir que j’ai pu accumuler sur cette horrible forêt.
Mes réserves étant en constante diminution, je dû manger ce que me proposait mon hôte : plante, racine, champignon, viande et autres insectes devinrent mes repas, mais plus d’une fois, je me suis retrouvé à manger des choses que je n’aurais jamais dû essayer, mais comment aurais-je pus savoir?
Problèmes de digestion, intoxication alimentaire et parasites m’ont tenu la jambe très souvent, mais maintenant, je me dis que ce n’était peut-être qu’un mal pour un bien. En ayant expérimenté, je pourrais peut-être augmenter un peu mon espérance de vie… Mais par quoi puis-je commencer?
Peut-être par le commencement…
Nourrir le corps pour nourrir l’esprit.
Les champignons
Satyre voilé aussi nommé champignon inconnu
Le satyre voilé m’a toujours fait peur, ce champignon blanc qui pousse directement sur le sol, mais surtout un peu partout dans la région est immense comparé aux autres et est de plus affublé d’une couverture blanche qui ressemblerait presque au voile des jeunes mariées (c’est peut-être ça qui m’effraie en lui ?). Après une bonne quarantaine de jours sans vouloir y toucher, je me suis finalement décidé et j’ai remarqué certaines choses intéressantes.
Les animaux semblent prendre ce champignon pour leurs latrines et souvent en voulant l’attraper par la base, je me suis retrouvé la main recouverte d’immondices encore chaudes dans certains cas. J’ai tout d’abord souhaité le manger en salade, mais j’ai eu le droit à de jolies crampes d’estomac et à d’horribles périodes de vomissements, qui m’ont immédiatement fait regretter ce choix.
Assez étrangement le goût horrible de ce champignon disparaît quand on le fait en soupe et en fait même un mets succulent. Boire ainsi une soupe de satyre voilé est bien plus conseillé que cru voire même fumé, car fumé il perd énormément de nutriments (en plus le goût infect est pire, alors franchement il faudrait être fou pour accepter de manger ça).
Gerronema Viridilucens aussi nommé champignon fluo ou champignon inconnu
Ce champignon fut l’un de mes premiers repas de survivant et étrangement j’en suis tombé plus ou moins accro. Son léger goût poivré et sa haute teneur en nutriments m’auront permis de tenir pendant des longues nuits blanches. En effet, s’il est consommé cru il vous donnera un petit boost d’énergie comme une bonne tasse de café. De plus, il a l’avantage de se trouver presque partout. Malheureusement, il ne pousse que sur des troncs d’arbres morts.
Je dois cependant avouer que si la faim ne m’avait pas tenaillé à ce moment-là je ne l’aurais certainement pas mangé, car ce champignon à la particularité de briller d’une lueur verte évoquant avec force l’image que l’on a des produits radioactifs, mais cette particularité a en fait un incroyable avantage : je ne me suis jamais inquiété de ne pas le trouver ; après tout, il me suffisait de monter sur un gros caillou en pleine nuit pour voir une farandole de lumières et aller récupérer quelques jolis spécimens pour la soupe.
Gerronema retiarium aussi nommé champignon inconnu
Ce champignon-là est très spécial : il a un goût qui se rapproche un peu de celui de la noisette, mais quand on le cueille, il dégage une forte odeur de soufre véritablement nauséabonde. Heureusement, ma propre odeur après quelques jours de courses effrénées avait préparé mon nez à de tels effluves ; autrement, je serais tombé directement dans les pommes, ce qui n’est pas vraiment conseillé au beau milieu d’une forêt.
Si l’on retire cette odeur qui se dégage lors de la cueillette, ou, lors de l’infusion dudit champignon pour la soupe, alors son goût rappelle un peu les gâteaux de notre enfance, ce qui au passage m’a évité à plusieurs reprises de sombrer dans la pure folie. De plus, il se trouve assez facilement un peu partout ; mais comme le précédent, il ne peut se dénicher que sur des souches d’arbres morts, et est parfois visible près de quelques Pézize écarlate, mais c’est assez rare.
Pézize écarlate aussi nommé champignon inconnu
L’ami du voyageur solitaire ! La première fois que je l’ai vu je me suis demandé comment la nature pouvait créer un champignon avec cette forme, mais je l’ai mangé et bien que sa couleur me rappelle légèrement l’amanite tue-mouches, ce champignon-là est parfaitement comestible. En tout cas je ne suis pas encore mort de cela, donc bon…
Autre élément vraiment intéressant que je me dois de ne surtout pas oublier est qu’il est un antiparasitaire facilement trouvable. En effet, ce champignon pousse comme du chiendent un peu partout et permet de se débarrasser assez aisément de nombre de bestioles qui ont pris mon corps pour leur maison pendant ma période d’apprentissage de la vie en milieu hostile. De plus il est grâce à sa forme particulière difficile de le prendre pour un autre.
Leptonia bleu indigo aussi nommé champignon inconnu
Après plus de 50 jours de vie dans cette forêt je pensais connaitre toutes les espèces de champignon, mais tandis que je me levais après une bonne sieste, je suis tombé sur un petit champignon bleu présent sur des troncs de très gros arbres présents un peu partout. Je n’ai pas su trop quoi en faire au début. Comment pouvais-je savoir si ce tout nouveau champignon était comestible?
J’ai donc commencé par le faire cuire dans beaucoup d’eau et en ai bu un peu avant de me coucher. De cette façon, s’il contenait un poison violent, je mourrais dans mon sommeil, mais mal m’en pris car je ne réussis pas à dormir de la nuit. Je me suis senti boosté au possible comme après avoir bu plusieurs boissons énergisantes… Du coup avec cette énergie supplémentaire, j’ai eu le temps de me fabriquer une douche en boue avant la saison des pluies.
Cependant, je dois éviter de trop en boire, un surplus de forces continuel pourrait me pousser vers l’insomnie et la folie. Je dois juste trouver un équilibre : heureusement pour moi, la nature m’aidait en faisant en sorte que ces champignons soient rares.
Les noix et racines
Noix de palmier aussi nommé noix inconnue
Cette petite pomme de pin est un véritable plaisir à déguster et je pense véritablement que la nature est capable des pures merveilles avec ce genre de noix ! Les palmiers en lâchent assez fréquemment, elles tiennent très longtemps grâce à une humidité moindre en leurs cœurs et contiennent une très grande quantité de lipides. Attention cependant à ne pas trop en manger. Trop de lipides et la colique est garantie : mes pauvres vêtements s’en souviennent encore…
Chair de noix de coco (verte)
La noix de coco est vraiment l’outil multifonctions du survivant débrouillard. Une fois sa peau épaisse arrachée, on peut commencer par boire le lait de coco, puis découper la noix en deux et gratter sa chair blanche pour s’en nourrir.
Une fois ceci fait, je peux encore utiliser les deux moitiés de noix de coco pour récupérer l’eau de pluie en la couplant avec un récupérateur d’eau, ou en la posant directement au sol. Même plus besoin d’aller chercher l’eau de rivière qui, je le rappelle, contient au moins autant d’organismes vivants que la forêt qui l’entoure.
De plus la noix de coco à un dernier gros atout : sa longévité ; car tant que sa peau est encore sur la noix, elle ne peut pas pourrir. Non franchement je ne vois pas quoi dire de mal là-dessus, si ce n’est peut-être les nombreuses bosses sur ma tête due à des siestes sous un cocotier. C’est même plus une tête que j’ai, ça s’apparente plus à une vallée pleine de trous et de bosses !
Noix du Brésil
Tiens : voici une des premières coques que je me suis pris sur la tête, mais celles-ci ne sont pas trop lourdes, et sont en plus souvent remplies de deux à trois noix qui sont excellentes.
Autre avantage non négligeable et dont je dois absolument me souvenir est que tant que les noix sont dans leurs coques elles ne peuvent pas se gâter. Cerise sur le gâteau : la coque m’a permis de bricoler une canne à pêche rudimentaire me permettant de me garantir une rentrée régulière de nourriture.
J’avais espéré planter une des noix pour me faire pousser un petit arbre qui me donnerais plus régulièrement ses cadeaux, mais tout ce que j’ai réussi à faire pousser est un arbrisseau à peine bon pour être haché menu et recevoir ainsi des matériaux de construction (je fus très triste le jour où je m’en suis rendu compte, surtout au vu de la quantité d’eau et d’engrais qu’il m’a fallu pour lui faire atteindre une taille normale).
Manioc
La première fois que j’ai arraché cet arbuste, c’était dans le but de faire de la place pour des jardinières, mais comment aurais-je pu savoir que cela me donnerait accès à une des meilleures racines qu’il me serait donné d’utiliser ! Bon : si je la mange crue, j’ai le droit de vomir pour les deux jours qui suivent, mais il suffit de la faire cuire quelques minutes pour qu’il ne reste plus de cette racine qu’un amas de nutriments très bon et très nutritif.
Le gros bémol avec cette racine est sa taille phénoménale. Si j’en mets trois dans mon sac je n’ai plus la place pour y ranger ne serait-ce qu’un pauvre morceaux de bois. Mais comme cette plante pousse partout, bah c’est quand même merveilleux. Plusieurs fois, j’ai vu des plans sauvages “naître” devant chez moi.
Autre petit problème : je n’ai pas encore trouvé comment les intégrer à mes plantations, je me demande même si c’est vraiment réalisable…
Sa y est! J’ai enfin trouvé comment ajouter cette plante à mes plantations! C’est en fait assez simple, ce que l’on mange est la racine, mais la graine se trouve à l’intérieur de la racine! Il faut déchiquetter la racine, de plus chacune des plantes contient deux graines!
Malanga
Le malanga est un arbuste ma foi assez étrange, entre toutes ces plantes aux formes et aux couleurs variées, celui-ci brille de par sa normalité. La première fois que je l’ai vu j’ai crû qu’il s’agissait d’une bête plante sans intérêt, mais à ce moment précis je me faisais une réserve de feuilles séchées donc j’ai coupé les tiges et arraché ce que je pensais être les racines, qui se sont avérés être comestibles, et pas qu’un peu… Elles ont plus ou moins le gout du radis et franchement ce n’est pas mal du tout. Le seul problème est que les manger crues est dangereux pour ma santé…
Cependant au vu du fait qu’il s’agit d’une racine, j’ai essayé de la replanter, mais ce fut un échec ; j’ai compris pourquoi en me tapant la tête de honte : “la graine” était à l’intérieur de la racine, je devais donc entailler la racine pour avoir accès à la graine.
Autre chose que j’ai appris et qui est assez intéressante est que si je la laisse pourrir, je peux ensuite m’en servir d’engrais pour les autres plantations. Je m’en suis rendu compte en jetant par dépit une racine de Malanga que j’avais laissé pourrir par inadvertance, dans la région où j’ai laissé la racine se désagréger j’ai remarqué une prolifération de plante, donc j’ai essayé sur mes cultures et Bingo !
Nourriture végétal
Cocona aussi nommé fruit inconnu
La première plante que j’ai réussi à “domestiquer” fut ce petit agrume dont le goût semble être le mélange entre celui du citron et de la tomate, et qui se révèle être une petite merveille. Il pousse assez rapidement et demande peu d’eau. S’il fallait lui trouver un inconvénient, ce serait le temps entre chaque germination qui peut être assez important, deux jours et demi sans engrais, mais avec plusieurs jardinières et un peu de chance ce problème ne dure pas.
Bien que l’on puisse le faire cuire dans une casserole pleine d’eau, je préfère largement le manger cru, car le goût se perd quelque peu si on le cuit, et se serait vraiment dommage, je trouve. Par contre, si un jour au détour d’un rocher je trouve de la canne à sucre, je serais aux anges. En effet son goût acide serait, je pense, parfaitement contrebalancé par un peu de sucre. Cela pourrais donner un jus excellent en le laissant infuser avec un peu de cet or blanc.
Corrossol aussi nommé fruit inconnu
Voici venu le temps de parler de cette petite beauté naturelle très, mais alors très utile pour moi. J’ai une santé assez fragile, il m’arrive donc fréquemment d’avoir des vers dans le corps depuis que j’ai élu domicile ici et ce fruit (surement un obscur croisement naturel entre deux plantes complètement différentes) à quasiment la même acidité que le citron vert, mais est aussi un excellent antiparasitaire.
J’ai eu du mal à avoir la graine, mais ça valait clairement le coup. J’ai dû partir vers le sud de ma zone (c’est là que se cache bon nombre d’indigènes, d’où ma réticence), mais après un voyage long et éprouvant j’avais dans une de mes poches une petite quinzaine de graine dont une a donné cette plante aux vertus curatives rares et au goût si appréciable.
Banane
Présent presque partout dans cette forêt de malheur, les bananiers m’ont pourtant pas mal boudé au début de mon voyage. J’ai dû attendre une bonne vingtaine de jours avant d’obtenir enfin une banane et là encore j’ai dû attendre dix autres jours pour que celle que j’avais récupéré me donne enfin un bananier, et donc de nouveaux fruits.
Il faut savoir être patient ; de plus, ce fruit demande une quantité d’eau phénoménale. Cependant, une fois qu’il a bien mûri, il vous donnera assez régulièrement des bananes qui sont mine de rien bien bourratives et pourrons faire office de repas. Bon, mon problème est que je n’aime pas les bananes, donc j’ai fait tout ça pour rien. C’est en croquant dans une d’entre elles que je m’en suis souvenu… J’ai gardé l’arbre : il me sert maintenant à faire mes siestes sans risquer qu’une nouvelle noix ne me tombe dessus !
Monstera Deliciosa (fleur uniquement)
Étonnamment, quand j’ai réellement vu cette plante, ça faisait déjà quelque chose comme 30 ou 35 jours que j’étais ici, et au début, je la prenais pour une belle plante sans intérêt et finalement le lendemain j’ai observé la fleur et l’ai vu tomber sur le sol (complètement desséché) ; trois jours plus ♥♥♥♥ un nouveau plan était apparu avec déjà une nouvelle fleur, que j’ai récupéré alors qu’elle était à la limite de tomber et que j’ai planté moi-même dans mon jardin.
Comme prévu, un nouveau plan est apparu et je me suis pris au jeu de la plantation. Après quelque temps, l’idée de manger la fleur m’est venue en tête, mais je l’ai bien vite regretté…
Monstera Deliciosa (fruit uniquement)
À partir de quelques plans, j’en ai eu assez de planter et replanter encore des fleurs de Monstera Deliciosa et donc j’ai laissé la nature reprendre le dessus. Y retournant quelques jours plus ♥♥♥♥ pour alimenter en eau mes jardinières, quelle ne fut pas ma surprise de voir au sol de longs fruits tout verts ressemblant vaguement au maïs… Je ne savais pas quoi en faire, mais étant proche de chez moi et n’ayant pas pris le temps de manger le matin, je décidai de croquer un de ces fruits : quel bonheur gustatif se fut ! En outre, il est très léger et ne peut pas vraiment pourrir puisqu’il s’assèche petit à petit ; par contre, je n’ai pas remarqué de changement après cuisson, ce qui est plutôt étonnant…
Coeur de Palmier
Le cœur de palmier se mérite, je peux le dire sans sourciller : il faudra juste abattre de jeunes palmiers (qui sont très rares dans cette région) et alors vous ne recevrez qu’un cœur (pas étonnant, un arbre ne possède déjà normalement pas de cœur alors plusieurs…)
De plus, comparés au travail nécessaire pour les sortir des arbres ils ne rapportent finalement que peu de choses : dommage…
Psychotria Virdis
J’ai tout d’abord pensé qu’il s’agissait d’une plante médicinale, car je voyais les autochtones en récupérer des quantités phénoménales, mais finalement non : il s’agissait d’un simple arbuste dont les baies une fois séchées pouvaient permettre la plantation d’une jardinière.
Mais pourquoi n’ont-ils de cesse d’en récupérer toujours plus ? J’ai l’impression qu’ils préparent une étrange mixture, mais la grande partie des ingrédients me reste parfaitement inconnue…
En tout cas, pour en avoir déjà mangé, le goût est tel que j’ai vomi pendant deux jours : j’étais si fatigué après cette épreuve que j’ai eu l’impression d’entendre des voix qui me demandaient de détruire les baies pour en récolter les fibres… C’est bien la seule utilisation non dangereuse que je lui ai trouvé pour l’instant.
Fleur de Nymphéa
Heureusement pour moi, je connaissais déjà cette plante ornementale avant d’arriver ici, j’ai donc très vite compris que j’avais un certain intérêt à la conserver sur moi. Je me souvient encore de ma grand-mère me donnant quelques feuilles de cette plante pour soulager mon ventre après avoir mangé du poulet pas tout à fait assez cuit. Bon, le goût n’est pas top, mais ça te soigne les intoxications alimentaires à une vitesse folle. De plus, je trouve cette plante très belle et comme elle n’a besoin que de bien peu de nutriments, elle pousse assez facilement dans cette région.
Note à moi-même: Gardes-en toujours une dans ton sac, elle se conserve très longtemps, donc ne fait pas ta fillette et manges-en une dès que tu te sens patraque !
Nourriture animale terrestre
Crabes rouge
Voici un des meilleurs repas que je n’ai jamais fait : coup de chance ou destin, je me suis implanté tout près d’une petite rivière où séjourne nombre de ces petites bestioles succulentes.
Je me suis déjà retrouvé avec de jolis coups de pince sur les jambes ou les bras, mais franchement le jeu en vaut clairement la chandelle. Les pinces de ces crabes sont sûrement ce qui se fait de mieux dans toute cette forêt.
Le seul problème est que je ne puisse pas les faire sécher pour en emporter pendant mes longs voyages…
Caïman noir
La première fois que j’en ai croisé un, je ne faisais clairement pas le fier, je venais de me faire poursuivre par des autochtones. Je ne comprenais pas pourquoi il refusaient d’aller sur la plage, mais j’en ai été heureux jusqu’au moment où je suis tombé nez à nez, si l’on puis dire, avec ce paquet de croc blindé ambulant. Il devait en plus être aussi affamé que moi, car il m’a lui aussi poursuivi, heureusement mon carquois était plein et mes fuites répétées m’ont appris l’endurance, malgré tout j’ai quand même dû lui percer le cuir avec une bonne dizaine quinzaine de flèches avant de le coucher pour de bon.
Maintenant, quand j’en rencontre un, je flippe moins, j’ai appris de petites choses très utiles sur eux, mais ça n’en reste pas moins un des plus grands prédateurs de la région, je ne peux réprimer ma peur très longtemps devant une telle force de la nature et franchement je pense que personne ne me jettera la pierre…
Par contre, je dois reconnaître que la viande ne manque pas après une chasse aux caïmans noirs couronnée de succès ; mais chacune pouvant être la dernière, mieux vaut se méfier…
Araignée-banane
Ce petit insecte qui semble si peu dangereux et en fait une vraie saloper.ie, j’étais partis chercher du bois, je n’ai pas fait gaffe que des bananiers se trouvaient aux alentours et je n’ai pas vraiment fait attention aux grattements, je me suis alors retrouvé avec un de ces insecte sur la main et bien sûr dès que j’ai essayé de la faire fuir elle m’a mordu.
J’ai jeté son corps écrasé près d’un de mes pièges, si je réussis à m’en sortir sa attireras peut-être de petits carnivores?
Bon sang ce que ça fait mal! J’ai de la fièvre et du mal à tenir debout, je n’ai plus la moindre infusion pour faire diminuer la fièvre et je n’ai plus de feuille de tabac pour recouvrir la morsure… Je crois que je vais être obligé d’attendre que le venin disparaisse seul de mon organisme, mais la douleur est insoutenable, je n’arrive même pas à dormir… Est-ce que je vais mourir à cause de cette saleté? Je ne veux pas mourir…
Araignée Goliath
Encore une autre foutue araignée, enfin celle-ci est immense donc c’est difficile de la rater. J’ai réussi l’exploit de ne jamais me faire mordre par cette saleté, je pense de toute façon que si c’était arrivé je ne serais plus de ce monde pour en parler.
Je dois me rappeler que ses araignées ne se trouvent que dans les passages de forêt dense, là où elles peuvent se cachers pour mieux poursuivre leurs proies… Heureusement pour moi elles ne sont pas si agressives que sa, contrairement aux araignées bananes dont la morsure a failli me coûter la vie et qui te poursuivent si elle te voit, celle-ci semble préférer la fuite face à beaucoup plus gros qu’elle.
Fait assez étonnant quand j’ai voulu la cuisiner, je les laissés cuire trop longtemps et elle est devenus complètement friable… peut-être que je pourrais m’en servir comme pansement antivenin qui c’est? Je vais devoir faire des tests…
Scorpion
Ces petits insectes se trouvent dans chaque grotte dont ils gardent plus ou moins l’entrée. Si j’entends un crépitement dans une grotte je me mets à fouiller du regard le sol pour trouver un insecte noir et ça ne manque jamais. Sa piqure est douloureuse, mais le venin n’est pas foudroyant, pour m’être déjà fait piquer par une de ses choses, je m’en suis tiré sans trop de soucis, le seul problème a été la fièvre qui m’a fatigué pendant quelques heures, et encore, j’ai connu bien pire.
Je suis sûr qu’en trouvant le moyen de retirer la glande à venin de son corps je pourrais le faire cuire en soupe, mais pour l’instant je n’ai pas encore trouvé comment faire…
Crotale-sud américain
Voilà venu le temps de parler de la pire créature de cette forêt, le crotale. Ce serpent très venimeux n’est en soi pas si dangereux, ni très dur à tuer, mais le problème est qu’il a tendance à se trouver partout, de plus il ne te prévient de sa présence avec son “petit grelot” que très ♥♥♥♥, donc une fois sur deux prit dans mon mouvement je ne peux pas l’empêcher de me mordre et ce quelque soit l’armure que je fabrique, il mord toujours à côté de l’armure, le saligaud !
Enfin, un simple bâton voire même un caillou suffit à le tuer, donc… Mais le problème est qu’il peut vous prendre par surprise presque n’importe où. Je me rappelle d’ailleurs une anecdote assez drôle, cela faisait une petite quinzaine de jours que je ne me baladais pas trop, j’étais trop pris à construire une maison en dur. Le soir du quinzième jour, j’ai déposé mon matériel dans le coffre extérieur (mes coffres intérieurs contiennent uniquement de la nourriture, ça me facilite un peu le rangement) et j’ai terminé de construire la seule porte de ma maison puis je suis partis me coucher après une bonne soupe aux champignons, quand je me suis réveillé le lendemain matin, le serpent avait élu domicile devant ma porte. J’ai eu l’air malin à devoir péter un mur à mains nues pour récupérer mon matériel et le tuer ensuite…
Jaguar
Tiens un gros chat… enfin celui-là il ne veut pas de caresse, ce qu’il veut c’est me manger tout cru ! J’ai eu beau l’attaquer à la lance, lui jeter des cailloux aussi gros que ma tête, j’ai même essayé de le faire fuir avec une torche, mais il s’en moque complètement. Tout au mieux ai-je réussi à le faire fuir pour un jour ou deux le temps qu’il lèche ses blessures, cicatrise un peu et c’était reparti pour un tour. Mais en un sens je trouve dommage qu’il ne soit plus de ce monde, nous nous sommes battus pendant presque un mois, attaquant et rendant coup pour coup, bien sur quand je le croisais j’essayais de l’ouvrir en deux, mais j’ai fini par développer un vrai respect pour ce spécimen-là.
Malheureusement j’ai fini par le surprendre alors qu’il chassait une autre proie et tandis que je bandais mon arc, pendant une demi-seconde j’ai hésité, sur qui devais-je tirer? La proie ou le chasseur ? L’aider à se nourrir ou aider la proie à s’échapper. Ce raisonnement m’a empêché de voir le crotale qui petit à petit c’est approché de moi, attiré sans doute par ma chaleur et qui m’a mordu de surprise quand j’ai bougé. Du coup forcément j’ai crié et le jaguar intrigué m’a reconnu et foncé dessus. J’ai alors tiré et la flèche l’a percé de part en part.
Sa viande était délicieuse, mais je regrette un peu, j’en ai croisé d’autres, mais ce n’était pas pareil, je pense pouvoir dire qu’une grande partie de mes blessures sont de sont fait et parfois, je dis bien parfois, il me manque un peu…
Pécari
Voici un steak sur pattes dans son environnement naturel, cette espèce sauvage est incapable de se défendre si ce n’est en fuyant : autant dire qu’avec autre chose qu’un arc et des flèches vous aurez du mal à l’attraper ; mais d’un autre côté, sa viande savoureuse est juste parfaite à dévorer, faisant assurément partie de celle qui donne le moins de risque en étant consommée crue. De plus, grâce à sa graisse sous-cutanée, il a l’avantage d’apporter aussi des lipides ce qui est une chose importante à noter.
Je dois cependant me rappeler qu’il se balade souvent par groupe de deux ou trois spécimens, donc il convient que je fasse attention à ce qu’aucun ne me voit autrement je risque de faire fuir tout le “troupeau”.
Perroquet
Ces petites créatures volantes sont des mets délicats, lesquels, s’ils sont bien préparés, peuvent ravir le palais de n’importe qui, d’autant plus qu’il est coutume de tomber sur certains spécimens morts au sol. Il n’y a qu’à se baisser pour le récupérer et le dévorer une fois plumé puis cuit à la broche. Miam !
Toucan
Contrairement aux perroquets que je vois très souvent voler un peu partout, je n’ai jamais réussi à croiser un toucan en train de voler ; par contre, je les vois souvent morts au sol, et si je ne savais pas qu’il s’agissait d’oiseau volant je pourrais presque croire qu’il ramperait au sol… Enfin leur chair est vraiment bonne et leurs plumes sont excellentes pour la fabrication de flèche donc je ne vais pas me plaindre d’en trouver par terre !
Oeuf
Les œufs sont une denrée excessivement rare, peut-être est-ce dû à la propension des oiseaux de la région à mourir en plein vol comme foudroyés ? Toujours est-il que pour en trouver un, je dois faire très attention à tout ce qui se rapproche d’un nid dans les vieux arbres blancs, car il semblerait que les oiseaux aiment se poser sur ces arbres en particulier.
Quand enfin on réussit à en trouver un, on est le plus heureux des hommes, c’est aussi simple que ça. Très nutritifs, parfaitement comestibles que se soit crus ou cuits sur une pierre plate, avec une période de conservation tout ce qui a de plus respectable. Non sérieusement, je le rangerai au niveau du miel ou des fleurs de nymphéa. Une bénédiction qu’il faut savoir apprécier à sa juste valeur.
Ampullaire
L’ampullaire est… … … spécial en goût on va dire. En bon français j’adore les escargots, mais alors celui-là… il est… à la limite de m’en dégoûter… Autant bouffer de la terre ce sera meilleur. Le seul avantage si je devais absolument en trouver un, est qu’il peut être mangé cru sans risque pour la santé (en tout cas, je ne suis pas tombé malade à cause de lui, donc….) sinon vraiment c’est le repas de la dernière chance, horrible en goût et en bouche, le retirer de sa coquille est hyper dur, non vraiment il faut mourir de faim pour avaler ce truc !
Tortue
Quel dommage que j’en sois arrivé à parler de la viande succulente de cette espèce qui est en voie de disparition… mais bon entre ça et bouffer des ampullaires, mon choix était vite fait…
Les tortues se trouvent bien entendu surtout au niveau des plages où elles cohabitent, plus ou moins facilement avec le caïman noir et les Dentrobates. Le problème est qu’elles sont hypers faciles à chasser : dès le moment où je m’approche d’elles, elle rentrent dans leurs coquille, je n’ai plus alors qu’a les retourner et ouvrir la protection de leur ventre pour me nourrir… Mais quitte à détruire cette espèce autant tout utiliser ; j’ai donc appris à me servir de leurs carapaces préalablement nettoyées pour récupérer l’eau de pluie et leurs os les plus solides pour fabriquer les haches qui me servent à m’ouvrir un chemin dans cet enfer.
Tatou
Le tatou est un animal que j’apprécie beaucoup, j’adore son petit bruit quand il se déplace, on dirait qu’il essaye d’être silencieux, mais que du coup il finit par faire plus en voulant faire moins. Je trouve cela trop mignon, pourtant ça ne m’empêchais pas de chasser et d’abattre d’une flèche dans le crâne chacun des membres de son espèce jusqu’à il y a peu.
Outre sa viande qui est certes bonne mais très filandreuse, le plus grand intérêt du tatou est sa carapace que l’on peut arracher et qui a juste la bonne forme pour servir d’armure si on lui ajoute
une feuille de palmier avec des lianes tressées. Bon maintenant je les laisse tranquilles, avec ma forge en boue je peux fabriquer l’armure de métal qui bien que plus lourde me garantit une meilleure résistance.
De plus, chasser un tatou n’est pas une chose aisée : il est très rapide le bougre malgré son armure et son environnement qui se trouve être les zones à forte végétation qui lui garantissent une excellente cachette, et son armure lui permettant de résister aux flèches si elles ne sont pas plantées directement dans sa tête…
Cabiai
Ce petit animal ressemblant vaguement à un gros rongeur est plutôt du genre à vivre en meute et à courir assez vite. Heureusement, il se trouve un peu partout et l’on peut donc relativement facilement obtenir sa viande. Le mieux je pense est de l’abattre assez rapidement, une flèche dans la tête ou un coup de lance dans le crâne lui évite de courir ce qui contribue à rendre sa viande plus tendre et donc un peu facile à détacher des os.
Dendrobate
Je ne sais pas ce qu’a foutu la nature pour inventer un monstre pareil, mais clairement on ne m’y reprendras pas à deux fois à chasser et bouffer cette chose… La première fois, quand j’ai croisé ce batracien sur la plage, j’ai senti que ça n’irais pas, cette grenouille semble de prime à bord très calme, on peut même l’attraper dans la main sans la tuer, mais quand j’ai essayé elle s’est énervée et ma profondément lacéré la main avec des micro-griffes que je n’avais pas vu…
Si ce n’était que cela, ça irais, mais la cerise a été quand ma blessure s’est mise à me brûler, j’avais l’impression que de l’acide s’écoulait sur ma paume. J’ai eu ensuite le droit à une fièvre qui m’a tenu au lit pendant presque une semaine. Si je m’en suis tiré c’est vraiment de justesse et même encore aujourd’hui je ressens la brûlure quand je regarde ma main. Cette saleté doit sécréter un puissant poison via sa peau.
Le pire est quand j’ai essayé de manger la chair récoltée sur son cadavre, je me suis mis à voir des Autochtones partout, il étaient des milliers et quand je n’en voyais pas, je les entendais. J’avais beau mettre rendu compte qu’il s’agissait d’illusions, la douleur de leurs lances et de leurs lames me semblait si réelle qu’elle a bien failli me conduire à la tombe… Le seul avantage à avoir fait ce combo gagnant c’est que j’ai été si malade (je vomissais quand même tripes et boyaux presque continuellement) que le venin a été éjecté de mon organisme.
Franchement je ne souhaite à personne ce qui m’est arrivé… pas même à mon pire ennemi…
Crapaud-buffle
Ces petits crapauds se trouvent un peu partout si tant est qu’il y ait beaucoup d’eau aux environs et ils sont mine de rien assez difficiles à capturer, car si on est trop loin on ne les entend pas croasser et comme leur couleur de peau est hyper raccord avec le sol et la végétation, bah s’il ne bougent pas, on ne peut tout simplement pas les distinguer, mais si j’arrive à les voir alors il deviennent une proie facile, car même en lui lançant un simple caillou on est en mesure de le tuer.
Les cuisses de ce crapaud ne valent pas les cuisses de grenouille, mais elles s’en rapprochent suffisamment pour que ça se laisse manger tranquillement : mes papilles en gardent tant de bons souvenirs…
Larves
Voici le repas du survivant : les larves. Mangeables même crues et contenant mine de rien une quantité plus que correcte de protéines, elles ont aussi une conservation facilitée, car je les garde vivantes tant que je ne les mange pas, on peut donc dire qu’elle ne peuvent pas vraiment pourrir, le seul problème reste son goût juste affreux : mais bon, on n’a rien sans rien…
Un bon moyen pour trouver des larves est de les récolter dans les fruits pourris ou alors dans les souches d’arbres. Je dois par contre me méfier de ne pas trop en manger sinon la folie de ce lieu deviendra mienne…
Asticots
Ce qui suit constitue la suite directe de la page précédente où je parle des larves ; plutôt que de manger des aliments pourris mieux vaut récupérer des larves ou des asticots, d’autant plus que les asticots peuvent servir en cas d’infection d’une blessure. En effet j’ai placé quelques spécimens sur une lacération que je n’ai pas pu traiter plus tôt et qui du coup s’est méchamment infectée. Une fois que je me suis habitué à sentir leurs mouvements sur ma peau, j’ai remarqué qu’ils se nourrissaient de mes tissus morts et donc dévoraient l’infection. Bon c’est assez extrême comme méthode, je veux bien le reconnaître, mais encore une fois on n’a rien sans rien, et puis mine de rien ça m’a surement évité la gangrène.
Ils sont en plus assez faciles à dénicher, il me suffit de trouver un cadavre en putréfaction pour en ramasser une pleine poignée ou alors de récupérer un morceau de viande pourri pour en récolter quelques jolis spécimens, donc…
J’ai remarqué qu’en soupe on dirait un peu des vermicelles : ça m’a fait sourire, cela faisait longtemps que je n’avais pas souris et franchement cela fait beaucoup de bien.
Tapir
Une des races les plus faciles à capturer et à manger, il n’est à la fois ni très rapide, ni très malin comme animal, en plus il est souvent seul et est donc très facile à prendre par surprise. Il ne possède ni croc, ni griffe et a qui plus est un comportement très, mais alors très pacifiste, préférant de loin la fuite plutôt que le combat.
Pour continuer sur les avantages, la viande est très riche en graisse et en protéines, garantissant une montée d’énergie après le repas. Sérieusement, je ne sais pas comment fait cet animal pour survivre dans cet environnement…
Le seul inconvénient de cette viande est son poids phénoménal dû à une grande quantité de graisse indissociable des chairs.
Puma
J’ai eu une de ces chances ce matin ! Je m’en revenais d’une petite escapade dans le but d’abattre un jaguar menaçant des pécaris que j’ai réussi à enfermer dans une construction plutôt éphémère, mais tout de même solide. Mes pauvres petits animaux était pris au piège quand je l’ai vu et mis en déroute. Une journée de chasse complète fut alors nécessaire pour retrouver et abattre cette bête.
J’étais en train de découper sa peau pour m’en faire une couverture avec ma lame d’obsidienne (qu’un gentil autochtone ma si aimablement donné), quand j’ai entendu un bruit venant de devant moi. Levant le regard quelle ne fut pas ma surprise de croiser un puma ! Un foutu puma qui ma bien sûr sauté dessus. Heureusement pour moi, j’ai pu lui enfoncer la lame avant qu’il ne me déchiquette le cou avec ses grandes dents. La blessure infligée ne l’a nullement repoussé, c’est à peine si ça l’a ralentit, mais cela ma laissé le temps de récupérer mon arc, d’encocher une flèche et de tirer à l’aveuglette. La flèche l’a alors atteinte dans l’œil, mais j’ai appris une grande leçon : même bien armé, rien ne garantit la survie surtout dans la région sud où ces Pumas avaient élu domicile…
Souris
Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas vraiment à tomber sur des souris dans cette région, entre le Jaguar et le Puma j’étais quasiment sûr de ne jamais en voir… Bon, c’est vrai que je ne m’étais jamais posé la question, j’avais déjà beaucoup de choses à faire, mais…
Un soir je me suis réveillé après quatre heures de sommeil, car je sentais un truc fouiller dans mon sac (qui me sert d’oreiller) et je suis tombé sur une souris qui était en train de ronger le plus tranquillement du monde les morceaux de tapir séché que je m’étais réservé pour mon réveil. Je l’ai envoyée voler contre un arbre et bien que manger cette viande m’ai d’abord dégoutté, j’ai fini par m’y habituer ; elles sont par ailleurs très difficiles à attraper, le mieux étant de la piéger avec une grosse pierre : comme ça, elle lui casse les os et je peux la manger en cas de problème…
Iguane vert
L’iguane vert est un animal véritablement difficile à atteindre, il a évolué de telle manière à être parfaitement invisible, en plus il est très rapide dans la fuite et il part très loin. Il n’est pas comme le pécari qui après cinq ou six mètres de course s’arrête. Non, l’iguane lui va parcourir une longue distance avant d’arrêter de courir, en gros le seul moment où j’ai réussis à en tuer était pendant mes parties de chasse d’autres animaux, ne bougeant plus de longues minutes, l’iguane se déplaçait alors, quittait sa zone de “sécurité” et alors je pouvais lui planter une flèche dans la gorge.
Il semblerait cependant que ma plantation médicinale les intéressent particulièrement, à voir si je peux tenter la pose de piège dans cette zone pour en capturer plus facilement…
Bon c’est déconseillé, je me suis pris un de mes pièges !
Lézard-caïman
Ce lézard de taille moyenne aura été difficile à trouver, ce n’est qu’après avoir laissé une carcasse pourrir tout près d’un des camps autochtones par mégarde que j’ai pu le voir pour la première fois, mais il a disparu aussi rapidement qu’il était venu. J’ai passé presque six jours à en chercher un nouveau, j’ai même fini par croire que le temps passé dans cette forêt avait commencé à me déranger les méninges, mais non. Après six jours de surveillance, j’ai fini par comprendre pourquoi je ne le trouvais pas, je cherchais à trouver sa tête rouge dans le feuillage, car il s’agissait de sa partie la plus visible, mais le mieux pour en attraper un est simplement de sauter un peu partout dans une zone près d’étang ou en tout cas proche d’une étendue d’eau un peu volumineuse pour le forcer à fuir et là lui projeter une lance pour le clouer au sol.
Reste alors à le dépecer puis faire un bon repas. Sa viande n’est pas super bonne, mais au moins elle est nutritive.
Tatou à trois bandes
Cette espèce plus petite et moins rapide du tatou est encore plus mignonne que ses homologues. Elle est de plus très nerveuse et fuira ou se roulera en boule à la moindre frayeur ; ses problèmes résident dans le fait que comparé aux tatous où leur armure est d’un seul tenant, ceux-ci ont (comme leur nom l’indique si bien) trois bandes de protection qui sont séparées les unes des autres, de plus il est très lent. À la course je ne rattrape pas un tatou, mais cette espèce-là si, et très vite en plus. Malheureusement pour moi je n’ai jamais réussi à récupérer les bandes d’armure intactes… A voir en utilisant un outil plus approprié peut-être.
Nourriture animale aquatique
Piranha
J’en ai marre de l’écrire, mais c’est vrai, j’ai eu une chance de cocu en ne croisant jamais la route de ces poissons, je me balade depuis les premiers jours dans l’eau, où celle-ci me servait aussi de “cachette”, peu de créature souhaitant m’y poursuivre, mais un beau matin que j’avais mis un piège pour capturer quelques poissons à fumer genre le Discus, bah je me suis retrouvé avec un reste de Poisson-ange et un Piranhas en train de le manger coincé dans mon piège.
J’ai eu une espèce de frisson qui m’a parcouru tout le corps quand je me suis rendu compte que des poissons carnivores se trouvaient dans ce que je prenais pour ma “salle de bain”, dans laquelle je nageais sans retenue.
Du coup je dois me rappeler que les Piranhas peuvent être dans chaque cours d’eau contenant leurs proies et je vais plutôt utiliser ma douche pour me laver à partir de maintenant.
Discus
Le Discus est un tout petit poisson que j’ai tout d’abord essayé de découper pour ne garder que la viande, mais j’ai rapidement abandonné l’idée, mieux vaut le faire cuire directement sur le feu ou dans la soupe, puis directement avalé. C’est encore clairement le plus simple.
Le seul intérêt de ce poisson réside dans sa toute petite taille (on peut donc en ranger plusieurs dans le sac) et sa grande quantité dans presque n’importe quel cours d’eau. Malheureusement, il contient très peu de viande et on a quasiment plus de chances de manger des arêtes que sa chair, donc…
Poisson-ange
Ce petit poisson au goût très prononcé se trouve dans le même milieu naturel que le Discus et dois sûrement être aux mêmes niveaux que celui-ci pour un piranha affamé, mais personnellement je le trouve bien meilleur. De plus, les arêtes sont bien plus faciles à retirer et je le trouve aussi un peu plus “simple” à attraper, car il est un peu plus visible grâce à ses longues nageoires qui lui on sûrement donné son nom.
Ils sont en plus “assez aisément” attrapés à l’aide d’un petit piège à poissons ou avec une canne a pèche.
Arowana
Qui aurait pu croire qu’une espèce ressemblant aux poisson-chats se trouverait dans une telle région? Pas moi en tout cas… J’avais accroché un petit Discus sur ma canne à pêche dans le but d’attraper quelques piranhas pour ce soir quand tout d’un coup je me suis fait emporter et ai fini dans l’eau la tête la première. J’ai compris un peu plus ♥♥♥♥ que le poisson qui m’avait fait faire un vol plané n’était autre qu’un Arowana suffisamment gros afin que je puisse me nourrir pour au moins deux jours. Je n’en revenais pas quand je l’ai finalement sorti de l’eau.
Heureusement pour moi, cette espèce carnivore n’est pas agressive envers les humains et ne se trouve en plus que dans les lacs profonds, en pêcher un n’est pas chose aisée, par contre les poursuivre avec une lance est bien plus simple et rapide. Je dois aussi penser à récupérer ses arêtes. Elles sont peu utiles, mais sait-on jamais…
Raie
Encore une nouvelle créature que la nature a créée pour me briser : la forêt s’est comme rendu compte que je marchais fréquemment dans les petites courantes d’eaux, car ni les crotales, ni les insectes venimeux ne peuvent y entrer, et pour me punir de mon choix de la facilité, elle a créé les raies, de vraies saloperies que je pensais d’abord sans défense, mais dont le dard venimeux peut percer même la meilleure des armures et m’infliger bien sûr un empoisonnement presque aussi violent que celui du crotale. Mais à la différence du crotale qui vise les zones de mes jambes sans armures, la raie envoie son dard percer l’armure et la peau qui est derrière.
Je suis sûr que leur dard qui est extrêmement résistant pourrais me permettre de fabriquer de meilleures lames ou peut être même des pointes de lances… Je dois essayer, mais avant cela je dois partir à la chasse…
Suite à une piqûre, j’ai dû garder le lit pour toute une journée le temps que la fièvre diminue et que je sois en mesure de me défendre. Cependant, je dois reconnaître que la chair de cet animal est plutôt bonne, un peu filandreuse, mais sympa quand même, par contre il y a peu à manger une fois que l’on a retiré la glande à venin et les organes internes…
Tucunare
Ce poisson est étrangement facile à capturer, une lance taillée et un peu de patience suffisent largement à remplir un sac de ces poissons dont la viande n’a rien de savoureux, mais a au moins le mérite de bien remplir l’estomac. Il peut même être attrapé avec les pièges à poissons c’est pour dire à quel point il est malin même dans “l’univers” des poissons, car comparé aux Discus ou au Poisson-ange qui se font attraper par mes pièges en cherchant à fuir un prédateur, le Tucunare lui est curieux et s’enfonce donc dans le piège sans pouvoir en sortir, mais de son plein gré!
Crevette
J’ai subi une attaque de ces foutus Autochtones pendant une partie de chasse, ils m’ont poursuivi pendant au bas mot deux kilomètres, bien sûr en prenant la fuite je me suis perdu et j’ai fini par “atterrir” sur une petite île, un gros anaconda se trouvait sur un treillage de bambou, il était complètement sec, mais je crois que les Autochtones en ont eu peur. Donc j’ai eu tout le loisir de me remettre de mes émotions dans cette île…
Un petit camp se trouve en son centre et juste à côté se trouve un piège à crevette brillant de par son efficacité et sa simplicité. Du coup j’ai noté comment le faire et quand les Autochtones partiront je pourrais retourner chez moi et en construire un… En tout cas je me suis régalé avec celles déjà capturées. Retirer leurs coquilles n’est jamais chose aisée, mais au moins j’ai pu manger à ma faim même loin de chez moi.
Autres
Miel
Mon souhait de recevoir du sucre ne pouvais pas mieux tomber, car le lendemain de ma découverte du Cocona, je me suis fait attaquer par des abeilles ayant décidé de réclamer mon territoire. Après une longue bataille qui me coûta nombre de piqûres je n’eus pas d’autre choix que de fuir en attendant de pouvoir me défendre.
Le lendemain j’y suis retourné avec mon arc et quelques flèches, en tirant j’ai brisé la ruche en deux et ai donc fait fuir quasiment toutes les abeilles, je n’avais plus eu ensuite qu’à aller récupérer le précieux miel, mais quand j’ai mélangé du Cocona avec le miel récupéré… bah j’ai vomi, le goût est horrible. Avec du vrai sucre peut être, mais en tout cas je ne recommande pas le mélange de ces deux-là. Je crois même que je devrais me l’interdire pour être sûr de ne pas être tenté de recommencer….
Un des grands avantages du miel est sa conservation. Il peut pour ainsi dire tenir des semaines donc franchement… il est excellent comme source de glucides pour des voyages.
Tas de petites feuilles
Voici le premier des déchets que j’ai trouvé dans cette forêt, quand je découpe la plupart des plantes, je récupère aussi quelques feuilles de forme et taille très variées, je dois bien reconnaître qu’au début je n’ai pas trop compris l’intérêt de ces éléments, mais avec le temps j’ai fini par comprendre et le premier est que les animaux peuvent peut-être les manger, mais moi je ne peux pas. À moins bien sûr que je compte me faire vomir…
Autrement ce paquet de feuilles qui prend mine de rien une place très importante dans mon sac (je n’ai jamais été un pro du rangement non plus hein) a le mérite de sécher assez rapidement que ce soit dans le sac, près d’un feu de camp ou encore mieux sur un séchoir.
Je crois avoir compris qu’en 24 12 heures dans un sac, en 9 heures prêt du feu et en moins de six heures sur un séchoir le temps change ce tas de petites feuilles en feuilles séchées qui font un excellent allume-feu. Donc je dois me rappeler de ne plus les jeter mais de plutôt les mettre autour de mon feu quand mon séchoir est pris.
Le mieux serais je pense de créer un nouveau séchoir réservé à ça, mais trouver la matière première n’est jamais chose aisée… donc bon, je verrais plus ♥♥♥♥.
Charbon
… … … … … je vois pas trop quoi dire dessus… … Ah si ! C’est dégueu…
Déjections animales
Oui je sais, il faut vraiment avoir faim pour manger ça, mais en cas de disette bah ce pourrait me sauver. Ouais bon d’accord même en pleine inanition je n’aurais pas dû…
Os
Quand les animaux viennent à manquer, les os peuvent être plongés dans de l’eau bouillante et ainsi permettre de créer une soupe de moelle pas très nourrissante, mais qui si elle est bien faite peut aider à “vider” le trop-plein de l’estomac et donc possiblement d’être en meilleure santé, mais le goût est-elle que je ne l’utiliserais qu’en cas de disette extrême.
Wahara
Voici venu le temps de parler des autochtones, les Wahara comme je les appelle, ces Aborigènes incapables de vivre en paix passent leur temps à essayer de me débusquer et de me tuer (voire de me bouffer maintenant). Plusieurs fois ils ont failli m’avoir avant que je ne m’équipe d’un arc et de flèches à pointes de métal, car leur résistance physique est décuplée par un rituel à base de ce que sécrète la Dendrobate. Mais résistance physique boostée ou pas, avec une flèche dans la tête, ils tombent comme n’importe quel animal.
Au début je me refusais de les tuer, mais tout changea après une de mes nombreuses parties de chasse. Partis sur leur terrains, car plus aucun animal ne se trouvait dans le mien, j’ai dû fuir face à un groupe d’Autochtones après en avoir blessé un pour les faire déguerpir (ça na pas très bien marché). Je me suis mis à courir, sauter, j’ai plongé dans les rapides et esquivé nombre de flèches, mais ils ne m’ont jamais lâché et quand je suis arrivé près des montagnes, je n’ai eu d’autres choix que de me battre… Je les ai enterrés dignement. Je revois leurs visages dans mes cauchemars, mais finalement l’être humain s’habitue à tout…
Nourritures non périssables
Frites
Quel bonheur que d’enfin retrouver certaines de mes rations et heureusement elles sont encore comestibles. L’un des seuls problèmes est que comme je n’ai aucun moyen de les réchauffer, bah… c’est moins bon. L’autre gros problème est que je me suis habitué à manger de la viande chassée et des racines, du coup j’ai eu un peu de mal à digérer ces frites qui étaient pourtant excellentes.
Ration militaire
Ceci est une légende. Je n’ai pas encore pu en trouver, mais j’ai lu des documents en faisant référence dans différents campements que j’ai visités, j’espère ne pas rester assez longtemps pour en trouver une, mais il semblerait qu’hormis le goût horrible elle soit très nutritive.
En-cas
Ce petit en-cas avait été laissé par les anciens propriétaires d’un campement que j’ai trouvé complètement vide… Seuls les “bâtiments” fait de bric et de broc étaient encore là pour me rappeler que je ne suis pas le seul à être entré dans cette forêt de malheur.
Bien qu’ils ne l’aient sûrement pas fait volontairement, je les ai remerciés du mieux que je le pouvais. Je maintiens leur fabrication plus ou moins en état en espérant peut-être ainsi qu’ils reviennent… Qui-sait ? Mais je ne fonde pas trop d’espoir là-dessus.
Sachet de thé
J’étais en train de me faire un petit thé quand j’ai été attaqué par des indigènes. Dans l’obligation de laisser mon campement pour me préparer à me défendre, j’ai été obligé de tout laisser et malheureusement quand j’y suis retourné tout avais été saccagé. Je n’en reviens pas qu’ils aient fait ça…
Friandise
Je ne pensais pas trouver de bonbons dans cette région, mais au détour d’un petit groupe d’arbres je suis tombé (littéralement) sur un trou creusé dans le sol qui contenait quelqu’une de ces barres chocolatées qui auront eu le mérite de me rappeler mon enfance… Pour celui qui les avait laissé là, je m’excuse, je n’ai pas pu résister… Désolé…
Jus d’orange
Je me rappelle que quand j’allais travailler avant toute cette affaire je devais absolument avoir mon jus d’orange et mon café le matin, mais en m’enfonçant ici j’ai quasiment tout perdu, et depuis je garde cette boîte désormais vide afin de me rappeler qu’un jour je sortirais d’ici ; et si jamais les secours n’arrivent pas alors tant pis, je partirais par mes propres moyens !
Quand je pense que la dernière fois que j’en ai bu une remonte à quasiment trois mois…
Boeuf en boite
Le goût du bœuf m’avait manqué, l’animal qui s’en rapproche le plus est je pense le pécari, mais ça n’a rien à voir, ce serait comme essayer de comparer du citron et une orange… Quand j’ai eu fini de manger l’intégralité de la boîte je me suis mis à pleurer sans être en capacité de m’arrêter. Je pense qu’en un sens ça m’a fait du bien au moins un peu, ce goût si particulier m’a rappelé pourquoi je me battais; sortir un jour d’ici et ne jamais y retourner.
Lait en conserve
Encore une fois je n’ai pas réussi à dénicher ce petit délice moderne, mais je cherche et je suis sûr que je finirais par trouver. Cependant, j’ai mis la main sur le papier qui était censé être collé autour, donc j’ai la chance d’en connaître les nutriments.
Boeuf séché
Le boeuf me manque vraiment, même ces morceaux préalablement séchés n’ont pas un dixième du goût que possède un bon steak… je donnerais tout pour en avoir un devant moi, même cru…
Canette (grande)
Alors très franchement, je crois que même si son étiquette était encore lisible j’aurais du mal à dire ce qu’est censé contenir cette boîte de fer-blanc. Qui c’est peut-être du singe ? Du cheval, pourquoi pas ? En tout cas ça n’a pas vraiment de goût, mais au moins cela remplit très bien l’estomac, donc je ne vois aucune raison de me plaindre.
Je crois que c’est du porc, mais j’ai un doute après tout cela fait très longtemps que je n’en ai pas mangé.
Ah non, je viens de décrypter le texte sur la boîte et il semblerait que ce soit de la dinde… mince, j’étais vraiment à côté de la plaque.
Fromage en conserve
J’ai cru comprendre qu’une cargaison de conserve avait été emmenée jusqu’à un lieu que je n’ai pas encore eu le loisir de découvrir, cependant le manifeste fait part d’un certain nombre de petites choses dont un passage dangereux (il semblerait que cela parle du territoire des indigènes) et d’un moyen moins risqué pour l’atteindre… mais je ne comprends pas tout…
Canette (petite)
Cette canette fut trouvée par un pur hasard tandis que je cherchais une gourde qui serait plus pratique et moins lourde que celle de noix de coco ; en l’ouvrant, je me suis rendu compte qu’il s’agissait peu ou prou de la même chose qu’une autre canette que j’avais eu au moins une semaine avant, donc j’étais assez content.
Sachet de noix
Ce petit sachet de noix fut découvert dans un sac de randonnée tout près d’un petit camp improvisé que j’ai découvert il y a quelques jours, mais que je n’avais jamais vraiment fouillé de peur de tomber sur les cadavres décomposés des anciens habitants, mais la faim me tenaillant et n’ayant plus d’allume-feu je suis parti en espérant trouver ce genre de chose. J’ai été très heureux de le découvrir, mais je suis encore plus heureux de ne pas avoir trouvé les anciens habitants ! C’est mieux je pense…
Sachet de noix (abimé)
Quand j’ai visité le camp, j’ai glissé dans une flaque d’eau et cette fois malheureusement, je n’ai pas réussi à protéger mon appareil photo et il a de sales ratés. De plus, le sachet de noix que j’étais en train de manger est tombé à l’eau et d’autres que j’avais récupérés ont été écrasés, les rendant forcément moins appétissantes et nutritives… Si je m’écoutais je me giflerais jusqu’au moment où je tomberais dans les pommes de douleur !
Je n’ai que ça à faire bien sûr : tomber et détruire mes chances de bien manger !
Café
Je suis sûr que le jour où je suis parti j’avais un peu de café que j’avais acheté peu avant mon départ, alors est-ce que je me le suis fait voler sur le chemin ou est-ce que pendant ma fuite initiale il serait tombé ? Peut-être même dans une rivière. Je plains les poissons du coup, car je le prends toujours pas mal corsé…
Fromage en conserve
Ce fromage en conserve n’a aucun goût, manger du carton serais sûrement meilleur en bouche, mais bon c’est toujours mieux que des larves ou des asticots… Les seuls avantages que présente ce fromage est sa durée de vie juste phénoménale et la possibilité de récupérer la conserve vide qui une fois nettoyée peut être fondue dans la forge en boue pour fabriquer des objets beaucoup plus puissants en métal.
Thon en conserve
Bon, je ne suis pas franchement heureux d’avoir trouvé cette chose, je n’ai jamais vraiment aimé le poisson, mais depuis que je suis dans cette forêt j’en mange, car ils sont succulents dans la plupart des cas, mais ce thon n’a aucun goût et je ne comprends pas comment est-ce possible…
Sinon, bien entendu, je n’hésite pas une seule seconde à jeter le contenu pour garder le contenant et le faire fondre.
Soigner le corps pour libérer son esprit
Molinera
Voici venu le temps de parler du Saint Graal du survivant dans cette région. Le Molinera se trouve un peu partout et l’on peut couper ses grandes feuilles pour en fabriquer des bandages certes rudimentaires, mais très efficaces. Sans cette plante je serais mort un nombre incalculable de fois. Je n’aurais pas survécu plus de quatre jours sans recouvrir mes blessures de cette beauté naturelle.
La fleur a là aussi un intérêt non négligeable : si je la fais sécher je peux m’en servir de graine pour avoir des plants de Molinera à portée de main et si jamais j’en ai trop, je peux les réduire en poussière pour m’en servir d’allume-feu. Par contre, je ne dois surtout pas laisser infuser les feuilles et boire le résultat, c’est dangereux pour ma santé…
Lys plantain
Le lys plantain est avant tout une plante médicinale qu’il convient de choyer tant son efficacité est puissante ; cependant, en cas de véritable disette, je dois me rappeler que je peux manger ses longues feuilles vertes à pourtour blanc, mais uniquement en cas de disette.
Autre chose de très important : je peux récolter des fibres sur la feuille de Lys plantain, mais je devrais vraiment éviter, car la meilleure utilisation de la feuille de lys est quand même en bandage en additionnant du Molinera et du lys.
Le pansement ainsi créé possède des propriétés antihistaminiques et antitoxine, donc il est parfait si je m’approche trop près de fourmis ou d’abeille.
Je dois par contre me rappeler de garder les fleurs, car une fois séchées elles peut être replantées dans une jardinière, ce qui m’évitera de fouiller la pampa à la recherche de cette plante…
Tabac
Comme bon nombre de plantes médicinales celle-ci a comme but premier d’être replantée une fois la fleur bien sèche. Sinon il existe deux possibilités non dangereuses d’utilisation de cette plante : soit je fais infuser les feuilles pour créer un breuvage antipoison particulièrement efficace, soit j’ajoute lesdites feuilles avec du Molinera pour créer un bandage qui aide à réduire les effets de morsure et/ou piqûre venimeuse. Un grand classique m’ayant déjà sauvé plus de fois que je puisse m’en souvenir (surtout avec ma mémoire défaillante).
Quassia amara
Cet arbuste que j’ai découvert il y a bien peu de temps aurait été une véritable bénédiction si je l’avais rencontré quelques semaines plus tôt, car sa fleur fraiche permet d’infuser un thé aux propriétés antifièvres qui pendant ma période de test m’aurait permis de me remettre sur pied bien plus rapidement… Sinon comme quasiment toutes les plantes dont j’ai parlé avant, la feuille une fois bien sèche peut être plantée dans une grande jardinière pour obtenir un plan me permettant de ne plus jamais en manquer.
Plante herbacée inconnue
Une nouvelle plante a été découverte aujourd’hui et cette plante me laisse plutôt pantois, elle est quasiment aussi inutile que difficile à trouver. La feuille, si elle est mangée crue soulage les intoxications alimentaires et la fleur, elle, mangée fraîche, là provoque… Très utile, ma foi… cependant cette plante ayant un certain charme, j’ai donc essayé de la replanter dans un jardinet et encore une fois il m’a suffi de faire sécher la fleur puis de l’enfoncer sous un peu de terre.
Pansement “spéciaux”
Pansement au miel
Qui aurait un jour pensé que de tartiner du miel sur un bandage serait efficace pour me maintenir en vie? Moi en tout cas pas du tout.
Mais toujours est-il que le bandage au miel est un bandage passe-partout très efficace, capable d’aider le corps à cicatriser, de calmer les éruptions cutanées, mais en plus grâce aux nutriments présents dans le miel, le bandage est aussi en capacité de réduire voire empêcher les infections en formant une couche protectrice (qui certes attire les abeilles), mais qui empêche presque tous les microbes de passer.
Pansement de cendres
Un bête accident m’a permis de découvrir une des plus grandes bizarreries de la nature. Je venais de prendre un vilain coup de lame en fuyant. Après avoir réussi à tuer le responsable et m’être barricadé chez moi, j’allais me faire un bandage de miel, mais un Jaguar s’est décidé à fracasser ma porte à ce moment-là. J’ai donc lâché le bandage qui fut lors de la bataille qui s’en est suivie complètement recouvert des cendres du feu qui venait de s’éteindre. Après avoir survécu et avoir gagné quelques nouvelles lacérations je me suis soigné, le problème étant que je n’avais plus assez de bandages pour éviter d’utiliser celui recouvert de cendres chaudes.
Un manque de pluie avait fait faner ma nouvelle série de plantes Molinera et avait épuisé ma réserve d’eau potable m’empêchant de laver même mes mains, et j’avais épuisé l’intégralité de ma réserve à force de combats. Mais cela m’a permis de remarquer que les cendres aidaient les lacérations à se fermer. À cause de quoi? Je n’en sais rien, mais toujours est-il que cela fonctionne. Depuis je garde toujours quelques bandages dans un bol de cendres au cas où…
Pansement de cendres Goliath
Pour une fois c’est de ma personne que cette chose fut découverte et pas par le hasard ou la chance, après avoir laissé une araignée Goliath trop cuire je me suis rendu compte qu’elle devenait suffisamment friable pour que cela ressemble à de la cendre, je me suis alors demandé ce qui se passerait si je mettais cette “cendre” sur un bandage de Molinera et que je l’appliquais sur une blessure.
-Eruption cutané
-Lacération
-Infection
-Egratinure
Il semblerait après quelques tests que ce nouveau pansement ne serve qu’à une seule chose : réduire drastiquement les risques d’infection de plaie, pourquoi, là par contre c’est la question… et je n’ai aucune espèce de réponse…
Peut-être mes derniers mots
Je n’en pouvais plus d’attendre les secours et malgré des mois de survie et d’espoir, je n’ai pas réussi à retrouver mon ami… J’ai utilisé toutes les ressources à ma disposition allant jusqu’à briser mon campement ma maison pour en récupérer les meilleurs morceaux et ainsi augmenter les chances de mon entreprise.
Ce que je compte faire est très simple : fabriquer quelque chose qui ressemblerait à un radeau et fuir cette zone. Bien sûr j’ai essayé de parcourir la forêt pour fuir, mais il y a trop de zones escarpées pour que je puisse m’en sortir et après presque cinq jours à essayer de marcher je n’ai réussi qu’à me perdre avant de retrouver mon chemin par un heureux hasard… J’ai récupéré suffisamment de nourriture et d’eau potable pour tenir une semaine, j’ai aussi une canne à pêche et un filtre en bambou qui pourra m’apporter je pense dix litres supplémentaires onze litres s’il ne se brise pas. J’ai essayé de fabriquer une voile, mais…
Du coup je me suis rabattu sur des rames, heureusement que les quatre mois passés ici m’ont permis de me muscler, sinon cette tentative aurait été vouée à l’échec. Je pense avoir environ 3% 1% de chance de réussite, mais c’est toujours mieux que de rester ici à attendre et sentir peu à peu la folie prendre possession de mon corps et de mon esprit. Je dois tenter le tout pour le tout. J’ai utilisé tout ce qui me restait de papier pour écrire un double de ce carnet que j’ai caché dans un des camps afin que si jamais quelqu’un d’autre s’y trouve, il puisse profiter de mes découvertes. Je garde cependant la copie que je vais ramener avec moi au cas où j’arriverais à sortir vivant de ceci d’ici, je pourrais sûrement en faire quelque chose. J’enverrais aussi des secours en espérant qu’ils pourront ramener mon ami qui est surement encore enfermé dans l’enfer vert.
Si vous arrivez à lire ceci, il semblerait soit que vous soyez arrivés dans le même campement camp et l’ayez fouillé de fond en comble, ou alors, que j’ai réussi à revenir à la civilisation, ou enfin que mon cadavre a été retrouvé flottant dans l’eau. Que je ne sois plus de ce monde ou que j’ai pu y rester j’espère juste que tout ceci pourra vous aider à survivre comme cela m’a peu à peu aidé.
Fin
C’est ici que je vais reprendre la main, je regrette un peu d’avoir envoyé cette personne souffrir autant, mais c’était pour la bonne cause, car maintenant même si la peur vous tient encore aux tripes, vous serez en mesure de savoir quoi prendre et quoi laisser pour survivre. J’ai aussi quelques petits ajouts dont m’a parlé un des protagonistes de l’histoire.
La quantité d’hydratation indiquée pour les soupes est égale à celle que contient la marmite, mais il en existe au moins deux autres. Une moitié de noix de coco qui contient 10 d’hydratation et la carapace de tortue qui elle peut contenir 25 unités d’eau.
Je peux aussi vous conseiller de faire des soupes si vous êtes en manque des nutriments, mais que vous avez beaucoup d’eau. Car imaginons : vous êtes en manque de glucides, vous mangerez par exemple le manioc, mais alors vous louperez une excellente occasion de “doubler” vos rations. Le mieux est de faire une soupe et boire de l’eau potable pour arriver jusqu’à 100% d’eau, ensuite buvez la soupe. Le personnage ne boira que la moitié de l’eau (donc vous aurez 20 hydratations avec la marmite), mais vous aurez tous les nutriments (donc 50 glucides) et il restera encore 10 unités d’eau dans le récipient qui contiendra toujours les 50 unités de glucides. Ainsi une soupe de manioc bue avec 100% d’hydratation dans le corps ne vous offrira pas 50 glucides, mais 100!
Évitez le combat si jamais les Autochtones sont plusieurs, par contre faites attention à ce qu’il ne s’attaque pas à votre maison, car ils peuvent la détruire très facilement, en fait la moindre fabrication peut être détruite très facilement par les indigènes.
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