Overview
Voici donc un petit guide de lancement au jeu de cartes Hex, non pas sur ses règles du jeu, son environnement de jeu ou bien encore sur le meta actuel. Non rien de tout ça mais plutôt un guide de bonne gestion de son porte-monnaie virtuel et réel ; car oui, pour se lancer dans Hex sans frustration et connaître la meilleur expérience de jeu possible, il faut avant tout maîtriser son économie.
L’économie de Hex : Shards of Fate pour les nuls
Quand on n’a pas pris la peine de mieux connaître le jeu avant, l’un des premier reproche outré que l’on peut lire pourrait se résumer ainsi :
« 100 platines et 3 boosters à 200 platines chacun, soit au total 5€ pour se lancer dans un draft soit 2 à 3 heures de jeu, c’est horriblement cher. Hex est un jeu pour les pigeons. Moi jamais ! Je retourne sur Hearthstone qui est free to play lui !»
Là les joueurs qui connaissent les arcanes de Hex lèvent en général les yeux au ciel en pensant
– « Pauvre fou, s’il savait !»
Voici donc un petit guide de lancement au jeu de cartes Hex, non pas sur ses règles du jeu, son environnement de jeu ou bien encore sur le meta actuel. Non rien de tout ça mais plutôt un guide de bonne gestion de son porte-monnaie virtuel et réel ; car oui, pour se lancer dans Hex sans frustration et connaître la meilleur expérience de jeu possible, il faut avant tout maîtriser son économie. L’apprentissage de ces arcanes en vaut largement la chandelle : Hex est un véritable JCE statégiquement profond, profitant pleinement de son format exclusivement digital dont le facteur déterminant pour conduire le joueur vers le succes est sa science du jeu, non pas la capacité du joueur à faire chauffer sa carte bleue.
Préalable : ne croyez jamais ceux qui pourraient dire que Hex est Pay to win (p2w), ces joueurs là ont vraisemblablement à peine effleuré ce que propose ce jeu.
Régle clé : HEX est un TCG/JCE (trading card game/jeu de carte à échanger), ce que n’est pas Hearthstone par exemple, qui lui, est un CCG/JCC (collectible card game/jeu de carte à collectionner). C’est important à établir en préambule car cela veut dire une chose très importante : dans un CCG, nos cartes ne valent virtuellement R-I-E-N !
Dans un TCG comme HEX, nos cartes ont une réelle valeur marchande. Elles s’échangent pour d’autres cartes, elles se vendent, certaines très chères, certaines l’équivalent en platine de plus de 30 € ! Imaginez vous en être le vendeur…
La carte du set 3 la plus chère : Phentéo !
En ce moment à 2000 plats soit 15 €
A partir là, revenons sur « Hex est un jeu pour les pigeons » et parlons tout d’abord de mon expérience personnelle sur HEX.
Je me suis lancé sur HEX en Mai 2015, j’ai commencé comme bon nombre de hexers à m’amuser avec mon deck de départ sur le tutoriel puis en Arène PVE pour encaisser quelques Gold (monnaie free to play du jeu) et améliorer mon deck avec des cartes pas trop cher dans cette monnaie. Puis, très vite, 15 jours plus ♥♥♥♥, j’ai investi 35 € bien réel sur le jeu en achetant 4 900 platines, monnaie premium du jeu.
Bilan 6 mois après cet investissement de départ: je n’avais investi aucun autre argent réel dans le jeu que ces 35 € de départ. Et pourtant j’avais pu ouvrir, en faisant des drafts, quelques événements en scellé et quelques Gauntlet, au bas mot, 300 boosters et j’avais en banque sur mon compte Hex plus de 20 000 platines.
Au total cela faisait environ 60 000 (boosters) + 7000 (frais d’inscription tournoi) + 20 000 (mon épargne) = 87 000 platines de valeur soit 621 €, arrondissons à 600 €.
600 € et 6 mois de plaisir de jeu pour un unique investissement de 35 €, il y a pire comme jeu « horriblement cher ».
A chacun de juger si je suis cela est toujours déraisonnable.
Le mieux dans tout ça, c’est que je considère mon niveau de jeu comme simplement dans la moyenne. Imaginez le bilan pour un très bon joueur…
Le tout est de comprendre ce qui dans l’économie de ce jeu permet d’en arriver là.
Nous allons considérer qu’il y a 3 grands types de joueurs sur Hex que l’on peut être tour à tour ou même cummuler:
- le joueur exclusivement Free to Play qui ne veut débourser aucun argent réellement
- le joueur qui ne joue qu’en format limité (draft ou scellé)
- le joueur qui veut être compétitif en format construit
1. Le joueur Free to Play (F2P)
Ce joueur n’a aucunement l’intention d’injecter de l’argent réel dans le jeu. Il jouera en semaine 5 ou 6 heures minimum dans la campagne solo du jeu ou l’arène PVE pour cumuler assez de Gold pour améliorer son deck PVE pour y être plus efficace et surtout plus rapide. En tant que joueur F2P, c’est le temps qui est de l’argent. Plus vite il enchaîne les parcours PVE, plus vite il réussira à amasser des golds.
(Retour d’expérience : il est tout à fait possible de réussir à rassembler prés de 2 millions de gols en moins de 3 mois en farmant la partie PVE du jeu 10 à 12 heures par semaine. Soit près de 100 € de valeur réel)
L’aréne glacée pour se faire son trésor de guerre.
Les gains d’un run de l’arêne quasi parfait en environ 30 minutes
Au bout de 15 jours plus ou moins, il se sentira de taille à se lancer dans le PvP (joueur contre joueur) du jeu en utilisant son or dans l’achat de 4 boosters dans l’hotel des ventes. Il en revendra un pour récupérer des platines. Avec ses platines et ses 3 paquets de cartes restant, il décidera de se lancer dans un draft. Le draft sera en format système suisse pour lui assurer le plaisir de 3 matches, (soit 2 à 3 heures de jeu) et éviter l’élimination frustrante au premier tour d’un format « compétition » (certes plus rémunérateur, pas nécessairement plus difficile, mais plus frustrant et aléatoire si le joueur a le malheur de tomber contre un drafteur expérimenté dès le premier tour)
En avant pour un draft !
Soit plutôt doué, il finira le tournoi en gagnant un, deux ou, soyons fou, trois paquets de cartes qui lui permettront de réduire le cout d’entrée du tournoi suivant ; soit il ressortira sans victoire car c’est en forgeant que l’on devient forgeron.
Dans tous les cas, ce joueur ne ressortira pas bredouille de son tournoi ! Il a désormais dans sa collection les 51 cartes qu’il a draftées. Parmi ces cartes certaines valent plusieurs dizaines de platines, d’autres plus rares quelques centaines et s’il a vraiment de la chance certaines qui approchent ou dépassent le millier de platines.
Conseil n° 1 quand on se lance en draft : toujours connaître la valeur marchande des cartes et first pick les rares et légendaire au prix non négligeable. Un site de côtes comme hexprice.com est incontournable pour connaître le marché.
Conseil n°2 quand on se lance en draft : même si en draft chaque joueur part à égalité en terme de potentiel pour son deck, le nouveau joueur ne doit pas se lancer dans ces tournois la fleur au fusil. Il est vivement conseillé de visionner des drafts sur youtube ou twitch et lire des articles sur les archétypes viables sur un site comme momcard. Sans cela, la sanction sera terrible et vous gagnerez des matchs que très rarement.
Le moment idéal pour débuter en draft : à la sortie d’un nouveau set. Tous les joueurs découvrent les cartes en même temps et cherche les meilleures synergies possibles. (ça tombe bien un nouveau set est en approche!)
A partir de là deux choix s’offriront au joueur F2P :
- le format limité (draft ou scellé) lui convient parfaitement pour s’amuser. Pas besoin de réfléchir : il revendra toutes ses cartes à l’AH (en gold pour les pas chers, en plat pour ces cartes les plus onéreuses) sauf celle qu’il veut intégrer à son/ses deck/s utilisé(s) en PVE. Il réduira alors le cout d’entrée de son prochain draft, réduisant par la même occassion le temps nécessaire en PVE pour cumuler les Golds nécessaires.
Avec un peu de chance cela pourrait même lui assurer 2 ou 3 drafts « gratuits » autant de chance de cumuler de nouvelles cartes onéreuses à revendre… et ainsi de suite.
Conseil au joueur F2P du format limité : guettez les périodes de sortie de nouveaux set de cartes. Et pensez à accummuler en conséquence le maximum de Gold. Le But : intensifier sa participation à des drafts ou gauntlets scellés à ce moment là pour maximiser la revente de vos cartes qui seront à leur plus haut pendant 10 ou 15 jours. Le moment idéal pour jouer beaucoup sans dépenser un rond.
- Le joueur F2P aimerait bien un jour se lancer dans le format construit. Dans ce cas, il va bien peser le pour et le contre de la vente de ces cartes onéreuses et gardera dans sa collection celles qu’il se voit bien utiliser dans un deck construit. Dans cette optique, il suivra assidument les évolutions du meta pour s’assurer de s’imaginer un deck compétitif valide.
En procédant ainsi, il lui faudra investir beaucoup plus de temps en PVE pour cumuler le plus de gold et ainsi enchainer les drafts à un rythme équivalent au joueur exclusivement orienté vers le format limité.
Mais par ce choix, le joueur F2P doit avoir bien conscience que le chemin sera long, très long pour espérer être compétif à haut niveau en construit. Il doit également avoir conscience que le meta évoluera certainement plus vite que la capacité du joueur à réunir les cartes d’un deck compétitif. Au fur et à mesure de la sortie de nouveaux set de cartes, les sets les plus anciens ne seront plus autorisés dans le format standard du compétitif. En toute logique, il lui sera difficile de figurer dans le haut d’un ladder format construit (classement des joueurs) en projet d’implantation dans le jeu d’ici quelques mois
Le joueur F2P a d’autres possibilités de distraction sur Hex.
Il pourra défier d’autres joueurs en format construit en choisissant l’option “adversaire aléatoire” : c’est gratuit ! Toutefois, pour éviter de servir de punching ball aux top players du format construit s’entraînant dans ce mode, il cherchera à se rapprocher de la communauté des joueurs via le chat pour se faire connaitre en temps que joueur F2P, construira ou s’insérera dans un groupe F2P pour jouer entre joueurs possédant le même niveau d’investissement.
Astuce : Le chat posséde une fonctionnalité qui permet de défier un autre joueur en cliquant sur son portrait.
Il pourra même participer à des tournois compétitifs organisés par la communauté dans des formats spécialement adaptés aux joueurs F2P.
Egalement, le joueur F2P aura, tout à loisir, la possibilité de se lancer dans la campagne RPG solo dont le premier chapitre est désormais disponible. C’est entièrement F2P. Pas besoin, non plus, d’ouvrir son porte-monnaie pour en profiter ! Et en plus il gagnera des Golds et des cartes en s’amusant comme un petit fou !
Enfin, très prochainement, le jeu intégrera un ladder (classement des joueurs) qui permettra d’affronter des joueurs de même niveau supposé que le sien en fonction de son classement. Du plaisir et de la compétition pour tous les niveaux de collection !
2. le Joueur payant, exclusivement intéressé par le draft ou scellé (formats limités)
Nous venons de voir que ce joueur concentré sur les tournois draft ou scellé pourrait très bien être un joueur F2P.
Mais si, comme dans mon cas, vous êtes prêt à investir de l’argent réel dans le jeu vous allez sensiblement améliorer votre confort de jeu pour un investissement financier somme toute très raisonnable.
Basiquement, l’argent réel que vous allez injecter dans le jeu va vous permettre de réduire considérablement le temps passé à farmer le PVE pour du Gold. Cette activité peut assez rapidement devenir très rébarbative et être assimiler à du travail à la chaîne très ennuyeux (même si Hex est très généreux sur cet aspect par rapport à d’autres jeux de cartes)
Pour le reste, le processus est le même que pour un joueur 100 % F2P. Avec un investissement de 30 à 50 € dans le jeu le joueur pourra raisonnablement espérer s’amuser 6 mois sans rajouter d’argent dans la machine pour peu qu’il se débrouille correctement en tournoi et qu’il soit un revendeur de cartes averti.
Cela requiert donc un minimum d’implication pour apprendre à jouer correctement en draft ou scellé. Les sites internet qui gravitent autour du jeu, les chaînes de streamer sont là pour aider, grandement !
Quand je dis jouer correctement, ça ne veut pas dire être un top player. Rappelez vous de mon expérience citée en exemple en préambule, je suis un joueur au niveau à peine mieux que moyen. Pour vous donner une idée, je dois réussir à remporter en moyenne 1 ou 2 tournois draft sur 10 auxquels je participe. Les très bons joueurs doivent tourner à 4 ou 5, les meilleurs peut-être 6 ou 7. Bref, rien d’insurmontable pour espérer fructifier sa mise de départ.
Il faut juste avoir conscience, qu’il y aura toujours des perdants. L’important est de mettre tous les atouts de son côté pour ne pas en faire partie !
Il reste donc la question primordiale : Quand faut-il investir financièrement dans le jeu ?
La réponse est toujours la même : au moment de la sortie d’un nouveau set (ou lors de période évenementielles mettant en jeu des récompenses juteuses à la revente).
Il faut faire preuve d’une activité accrue lors de ces moments. Beaucoup jouer pour ouvrir beaucoup de paquets et ainsi pouvoir vendre à leur prix le plus haut à l’hotel des ventes la totalité des cartes reçues en draft comme en gauntlet scellé, souvent sur-évalué dans les premiers jours.
Période idéale pour allier plaisir de jeu avec découverte de nouvelles cartes et retour sur investissement financier.
Le set 4 : PRIMAL DAWN arrive le 26 avril !!!
Ma pratique : injecter 35 à 50 € en ces périodes clé permet, à mon sens, de jouer au format limité sans véritable retenue ou frustration. Cela doit représenter un investissement annuel autour de 100/150 € (il est prévu 3 nouveau set par an). Par comparaison, c’est moins qu’un MMORPG, c’est moins que l’investissement nécessaire dans un CCG comme Hearthstone pour espérer être compétitif.
Sur le choix du type de tournoi draft
Nouveau sur ce type de jeu, dans un premier temps le joueur investira sur des draft en tournoi suisse (qui se lancent toutes les 5 minutes à la période d’un nouveau set). Les gains sont moins rentables (un paquet par victoire) mais la défaite en premier match et moins frustrante car le joueur est assuré de faire 3 matchs. Les chances de repartir avec au moins un booster sont plus élevées.
Dés que le joueur se sera familiarisé avec les sets en cours et les mécanismes propre aux TCG, il se sentira peut-être de taille à se lancer en tournoi compétitif à élimination direct : à la clé 5 boosters pour la première place (sur une mise de 3) et retour sur investissement garanti avec 2 matches gagnés (comparé à 3 matches à gagner en système suisse).
En jouant ainsi vous pouvez viser l’objectif de faire fructifier votre capital de platines et envisager au bout de 6 à 12 mois de vous construire un deck construit compétitif au coût raisonnable .
Tournoi draft et scellé des tournois qui ne sont pas Pay2Win
Pay2Win une expression mise un peu à toutes les sauces dés qu’il faut débourser de l’argent réel. L’expression veut dire à la base : qu’il est nécessaire de dépenser plus d’argent que les autres joueurs pour être plus compétitif qu’eux.
L’énorme qualité de Hex sur quasiment tous les autres jeux de cartes digitales : les tournois en draft ou en scellé mettent tous les participants sur un même pied d’égalité.
Les joueurs n’ont à disposition que les cartes des paquets ouverts dans le tournoi en cours. La réussite du joueur tient donc uniquement de sa science du jeu et non pas de l’importance de sa collection que certains autres joueurs peuvent assembler à coup de centaines d’euros ou d’un temps monstrueux passé sur le jeu.
La route des tournois drafts ou scellé est la plus efficace pour augmenter sa collection.
3. Le joueur qui veut se concentrer sur le format construit (et être compétitif)
Ce joueur adepte du format construit aura une façon d’investir financièrement sur le jeu d’une manière très différente mais pas nécessairement plus onéreuse sur le long terme.
A mon sens, il y a deux façon de faire. L’une plutôt luxueuse, l’autre que je qualifie de raisonnable.
La solution luxueuse
Le joueur décide un investissement de départ massif pour se construire d’emblée un deck ou deux construits ultra-compétitifs. Sachant qu’il en coute entre 150 € et 250 € pour avoir un deck Top tier. L’investissement sera donc d’environ 200 € et certainement, pendant 3 ou 4 mois, 50 € par mois pour la phase d’ajustement.
C’est un luxe certain surtout que le retour sur investissement sera différé, plus ou moins long suivant la courbe d’apprentissage du joueur.
Ceci étant dit, on trouve des decks compétitifs à des prix plus abordables (autour de 35/50 €). Le site [link] est le lieu idéal pour repérer les decks compétitifs du moment.
La solution raisonnable
Premièrement, quelle est ma définition d’un investissement financier raisonnable ? Je met ce niveau au prix d’un achat mensuel d’un jeu vidéo en magasin soit 50 € par mois maximum.
A mon sens, ce niveau d’investissement devrait être maintenu 4 mois puis devient ensuite dégressif. (ex : 30 €/mois les 4 mois suivants, puis 15-20 €/mois encore 4 mois. Ensuite uniquement suivant besoin particulier).
Cela paraît beaucoup mais nous n’avons pas encore abordé la partie « retour sur investissement » tout en partant du principe que le joueur a bien l’intention de joueur à HEX de nombreuses années.
Le retour sur investissement avec la solution luxueuse
Qui dit avoir d’emblée un jeu compétitif ne veut certainement pas dire que vous allez remporter tournoi sur tournoi, ou du moins, tout de suite très bien y figurer. Il faut aussi avoir le niveau.
Votre retour sur investissement sera donc plus ou moins long suivant votre niveau initiale et votre courbe d’apprentissage.
Mais quel est le but à moyen/long terme ?
Bien réussir dans les tournois pour empocher des boosters, revendre ces boosters en platines sur l’hotel des ventes et ainsi se faire financer ses prochains tournois et acheter les cartes à l’unité qui lui font de l’oeil pour améliorer ses deck construits et en créer de nouveaux en fonction du méta.
Bien évidemment, cela sans avoir plus jamais besoin d’ouvrir votre bourse d’argent bien réel (sauf si le joueur a l’âme dépensière et qu’il ne peux pas s’empêcher de craquer, mais ça c’est une autre histoire). A terme, le but est de se faire financer ses faits d’arme exclusivement via l’économie virtuelle du jeu.
Ce but est parfaitement atteignable. Le joueur aura claqué 400 € rapidement sur le jeu mais quand il fera le bilan après 4 ans d’expérience sur le jeu, il pourrait se rendre compte que c’est à peu près tout ce qu’il aura suffit en se débrouillant bien. Sur 4 ans, le joueur aura débourser moins de 10€/mois.
Le joueur doit toutefois garder en tête que dans un jeu compétitif il y a toujours des perdants et que c’est donc l’implication personnelle de chaque joueur qui permet de mettre de son côté tout les atouts pour éviter d’être l’un de ceux là ! Et ainsi dépenser un minimum pour un maximum de plaisir.
Conseil primordial mais qui coule de source : le format compétitif standard se joue avec un nombre donné de sets de carte, les X plus récents. Cette rotation sera régulière. Pour votre investissement initial, il serait très mal avisé d’acheter des cartes d’un set sur le point de quitter le format. Anticipez la disparition des sets du format et investissez sur des cartes de sets encore valides plusieurs mois pour assurer le retour sur investissement.
Note : A ce jour les cartes de l’ensemble des sets 1, 2, 3 et 4 (à venir) sont autorisées en tournois construit. Une rotation avec la sortie des sets 1 et 2 est à prévoir courant 2017. Pas encore d’information officielle mais en tous cas, pas avant.
Le retour sur investissement avec la solution raisonnable
La manière de faire ici est un peu différente. Avec vos 50 premiers euros investit dans le jeu vous pouvez vous construire un deck compétitif mais vos possibilités manqueront de diversité.
Ce premier mois et ces 50 premiers euros sont à investir comme un joueur de draft/scellé.
Le joueur draftera et conservera les cartes qui entreront dans son deck construit qu’il a en tête mais revendra le reste pour faire fructifier ses 50 premiers euros.
A partir du deuxième deuxième mois, progressivement il transferera une partie de son investissement vers l’achat de carte à l’unité pour se construire le deck compétitif de ses rêves.
Le joueur construit qui investit raisonnablement dans le jeu visera un deck parfaitement compétif au bout de 4 à 6 mois sur le jeu.
C’est après ce délai qu’il commencera à espérer bien figurer en tournoi construit pour lancer son retour sur investissement et progressivement réduire l’injection d’argent réel dans le jeu. Dés lors il rejoindra le même but que le joueur « luxueux » :
Bien réussir dans les tournois pour empocher des boosters, revendre ces boosters en platines sur l’hotel des ventes et ainsi se faire financer ses prochains tournois et acheter les cartes à l’unité qui lui font de l’oeil pour améliorer ses deck construits et en créer de nouveaux en fonction du méta.
Bien évidemment, cela sans avoir plus jamais besoin d’ouvrir votre bourse d’argent bien réel (sauf si le joueur a l’âme dépensière et qu’il ne peux pas s’empêcher de craquer, mais ça c’est une autre histoire). A terme, le but est de se faire financer ses faits d’arme exclusivement via l’économie virtuelle du jeu.
Sur un an le joueur aura claqué 400 € lissé sur une année et s’il s’est bien débrouillé il peut également envisager la suite et rester compétitif sans plus débourser un rond de sa poche.
Le joueur doit toutefois garder en tête que dans un jeu compétitif il y a toujours des perdants et que c’est donc l’implication personnelle de chaque joueur qui permet de mettre de son côté tout les atouts pour éviter d’être l’un de ceux là ! Et ainsi dépenser un minimum pour un maximum de plaisir.
4. La roue de la fortune
Le jeu a mis en place un système de machine à gold pour assainir l’economie du jeu en aspirant le trop plein de gold généré par le jeu.
Quand vous ouvrez un pack de carte, en tournoi ou non, en plus des cartes vous obtenez un coffre d’une rareté aléatoire. Plus le coffre est rare plus vous pouvez obtenir des recompenses de valeur en l’ouvrant. L’ouverture de ces coffre est gratuite.
Mais, avant de l’ouvrir ce coffre vous donne le droit d’actionner une machine à sous moyennant un certain montant de gold suivant la rareté du coffre.
Les gains à la roulette ne sont pas fonction de la rareté du coffre, ils dépendent uniquement du résultat de la machine à sous. Toutefois le prix de chaque tentative dépend de la rareté du coffre car l’une des possibilités de résultat est une simple ou double amélioration de la rareté du coffre.
Que Kismet, déesse de la chance, soit avec vous.
Si vous êtes un joueur free2play, vous n’avez pas grand intérêt à payer pour actionner la machine. Vos gold vous servent à acheter des packs et financer vos drafts.
Vous pouvez vendre sur le marché vos coffres legendaire, rare et créateurs pour vous faire des platines. Et contentez vous d’ouvrir directement vos coffres communs et inhabituels.
Si vous êtes un joueur qui injecte de l’argent réelle dans le jeu, il devient tout de suite plus intéressant d’actionner la machine pour les coffre communs ou inhabituels (voire les rares si vous êtes très riche en gold). Sur la longueur la somme de vos gain dépassera très certainement le montant de gold investi.
Personnellement, les golds que je gagne me servent exclusivement à cette activité.
Ce jeu de hasard est d’autant plus rentable dans les premières semaines de sortie d’un set de cartes qui s’accompagne de toutes nouvelles recompenses qui se revendent plus chères.
5. Quelques conseils important d’ordre général
1/ Ne jamais directement ouvrir des paquets de cartes. Les ouvrir en tournoi et seulement en tournoi ! Surtout si vous ête un joueur F2P !
2/ Si c’est plus fort que vous, que souhaitez déroger au conseil 1/ et que vous avez un compte en banque Hex bien rempli, ouvrir directement des paquets uniquement à la période de la sortie d’un nouveau set pour maximiser la revente de vos cartes.
3/ Pour les joueurs, hors F2P, acheter vos pack par paquet de 50 ou 100 dans la boutique officiel Hex. Pourquoi ? L’achat de chaque paquet, vous donne une chance minime (2 à 3%) de vous voir offrir un paquet spécial supplémentaire (pack créateur, primal pack en VO) qui contient 13 rares et 2 légendaires.
Vous n’amoindrissez pas vos chances en achetant petit à petit mais vous recevrez potentiellement plus vite vos Primal Packs. En période de sortie de set, leur contenu vaut un beau paquet de platines ! Pas le moment de temporiser !
4/ Guêtez les annonce d’événement spéciaux qui sont l’occasion de gagner en tournoi des prix qui à la revente peuvent rapporter pas mal de platines.