Darkest Dungeon® Guide

Petit manuel de Nécromancie for Darkest Dungeon®

Petit manuel de Nécromancie

Overview

Qui n’a jamais rêvé de ressusciter son cher héro niveau 6 tombé stupidement sur une maladresse ? Qui n’a jamais cherché le bouton pour ouvrir la console de triche ? Si Darkest Dungeon est trop impitoyable pour vous, si vous avez basculé du côté des ténèbres et décidé de tricher, alors ce guide est pour vous.

Préface

ATTENTION, VOUS ENTREZ DU CÔTÉ DU MAL AVEC CE GUIDE.

Oui, ce guide est voué à permettre de tricher, je le sais, je l’assume, ne venez pas me détruire en commentaire parce que ça dénature le jeu : je le sais les enfants ! D’ailleurs je n’ai utilisé ce que je vous dit qu’une seule fois, et certainement pas durant la campagne stygienne, moi aussi je trouve que c’est l’essence de ce jeu d’être difficile, d’avoir un mort permanente pour les héros, de ne pas avoir de codes de triches… Mais tout le monde n’est pas fait pour jouer à des jeux aussi punitifs, or à mon sens Darkest Dungeon est l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, tactical RPG sur le marché, pourquoi priver toute une partie des joueurs ? Durant ma première campagne, je crois que j’aurais été dégoûté du jeu si je n’avais pu sortir de la mort ma Vestale hypocratique niveau 6 portant le Parchemin Sacré et la Tête de Junia à une semaine de l’assaut sur le Donjon Final, donc je propose ces clefs à ceux qui le veulent, ceux qui ont envie de jouer détendu au jeu, peu m’importe que ce ne soit pas l’esprit du jeu, après tout la manière dont jouent les autres ne m’affecte pas. Bref, entrons dans le vif du sujet.

Introduction

Bienvenue, bienvenue à cette introduction à la nécromancie ! Cher lecteur, si vous vous trouvez ici, c’est probablement parce que l’un de vos chers et tendres héros a trouvé une mort tragique et stupide, digne d’un darwin award, et que son cadavre moisit doucement dans un recoin du Weald ou se liquéfie délicatement, la tête plongée dans une flaque d’eau croupie de la Crypte. Comme tout bon héro, vous avez laissé à son sort votre compagnon d’arme (après tout il ne faisait que manger vos rations) avant de vous rappeler avec stupeur que c’était lui qui portait l’objet extrêmement rare dont vous aviez besoin. Résultat, vous avez invoqué le sortilège interdit que l’on nomme “Alt+F4”, vous haïssez ce jeu et vous avez fait la promesse de ne plus y retourner avant au moins deux heures. Et bien sachez que vous n’êtes plus seul ! Comme le disait ce bon vieux Yoda : “la colère mène à la haine, et la haine… au côté obscure”. Hé hé, je vous offre le côté obscure sur un plateau, qu’en dites-vous ?

Trêve de civilité voulez-vous ? Nous avons du travail. Vous avez ouvert ce petit manuel de nécromancie dans un but : rappeler d’entre les morts l’âme de votre défunt héro pour l’envoyer de nouveau combattre les forces du mal !

Prérequis

Avant de commencer la leçon, voici quelques pré-requis :

  • La nécromancie est un art qui ne se pratique que sur la chair fraîche. (Je vous déconseillerai fortement d’appliquer cette méthode à un héros mort depuis plusieurs semaine, l’idéal est de pratiquer la résurrection immédiatement après la mort, plus le temps sera long plus vous perdrez de votre sauvegarde.
  • Vous aurez besoin d’un logiciel permettant de lire et d’éditer les fichiers de code .json (le Code Writter tout simple suffira, il est gratuit) (pas de panique, aucune compétence en programmation n’est requise).
  • Je vous conseil très fortement d’effectuer une copie de vos sauvegardes avant, on ne sait jamais. Celles-ci se trouvent par défaut dans le dossier C:Program Files (x86)Steamuserdata[un dossier dont le nom devrait correspondre à votre identifiant Steam]262060remote. Ici vous trouverez un ou plusieurs dossiers nommés “Profile#”, le # étant remplacé par le numéro de la sauvegarde. Copiez ailleurs le dossier dont le numéro correspond à celui de votre partie. Si vous n’activez pas les SteamCloud ou n’êtes pas sur Windows, je vous renvoie ici : [link]

C’est bon ? A vos établis, jeunes nécromanciens, nous avons une mort à bannir !

Les Arts Obscures

Bien bien. Comme tout ce qui est dans ce monde ravagé, la mort est elle aussi faite de chiffres et de programmes, et tout programme possède une faille. Ensemble, nous allons apprendre à hacker la mort.

La première étape consistera à mettre le programme à nu. Pour ce faire, rendez vous dans le dossier contenant votre sauvegarde (voir section précédente) et ouvrez le fichier nommé “persist.campaign_log.json”.
J’ignore si ce sera semblable pour vous, mais pour moi les lignes de codes apparaissent toutes cryptées [voir image].Faites défiler jusqu’en bas le programme. Si vous pratiquez la résurrection immédiatement après avoir perdu votre héros, vous chercherez normalement la dernière ligne, sinon il va vous falloir repérer les noms de vos héros pour identifier la ligne qui nous intéresse. Notez qu’une ligne indiquant une expédition commence toujours par “wheroes0name”.

Pour l’exemple, j’ai lancé une expédition avec des héros nommés “Croisé”, “Chasseur de Prim”, “Vestale” et “Grenteville”.

On peut voir que leurs noms sont présent deux fois, sur plusieurs lignes. Il est important de bien sélectionner toutes ces lignes, qui représentent la dernière expédition. Si vous avez envoyé la même équipe deux fois de suite en expédition, il va falloir être prudent à ne pas supprimer plus que nécessaire. Notez que je ne connais rien à la programmation, mais j’ai cru remarqué qu’une même expédition était toujours écrite deux fois de suite dans les programmes.

Une fois que vous avez sélectionner toutes les informations qui nous intéressent, supprimez-les purement et simplement, puis enregistrez le fichier.

Veillez à bien avoir modifier le fichier original, et pas la copie que vous avez faite. N’en changez surtout pas la localisation.

Ceci étant fait, lancez le jeu. Vous constaterez immédiatement plusieurs choses qui risquent de vous inquiéter, mais ne craignez rien. Premièrement, votre sauvegarde indiquera que vous êtes à la semaine 0, et le jeu vous enverra un message d’erreur de sauvegardes corrompues.
Ces erreurs se corrigerons d’elles-même après la prochaine expédition.
Par ailleurs, vous constaterez sûrement une variété plus ou moins grande de bugs exotiques mais sans grande conséquence. Dans l’exemple, mon jeu a chargé le Hameau avec le fond associé à la mission finale [attention image potentiellement spoiler]

Par ailleurs, un bug fréquent est que vos héros reviennent à la vie avec un stress supérieur à 100, mais ça ne s’est pas produit dans mon cas. Envoyez-les simplement se faire soigner à la Teverne ou au Sanatorium.

Vous pouvez-voir ici que Grenteville qui avait succombé à la dernière mission est en vie, et prêt à servir ! Par ailleurs, vous récupérerez tous vos trinkets perdus lors de l’expédition.


Cependant, cette méthode n’est pas sans coût : la totalité de ce qui se sera passé lors de la dernièr expédition (gain d’or et de legs, trinkets, traits, défaite de boss, etc…) sera annulé, vous serez revenu dans le passé. Par ailleurs, il me semble si ma mémoire est bonne que le compteur de semaine ne sera pas revenu comme avant l’expédition : il se sera écoulé une semaine vide, ceci peut avoir une importance en Stygien (cela dit, si je comprends que l’on puisse vouloir tricher pour renforcer le plaisir du jeu, je trouve ça plus étrange de le faire en Stygien puisque son seul intérêt est la difficulté occasionnée… Enfin, vous jouez comme vous le souhaitez).

Conclusion

J’espère que cette leçon du Petit manuel de Nécromancie vous aura servi, joueur corrompu que vous êtes. Vous serez probablement plus quiet lorsqu’il s’agira de s’engager dans quelque action dangereuse ; il est temps de donner la chasse à la Shambler !

Cependant, je vous met en garde : souvent, la conscience de pouvoir tricher pousse à l’utiliser outre mesure. Jamais je ne me suis offusqué de quoi que ce soit sur mon vieux Morrowind avant de découvrir la console, et après il était fréquent que je m’en serve pour un rien, jusqu’à ce que je me rende compte que ça avait entamé le plaisir du jeu. Posez-vous cette question chaque fois que vous voulez invoquer les Arts Obscurs : le plaisir que l’on prend à jouer n’est-il pas finalement lié à la possibilité de perdre ? Dark Souls serait-il un aussi bon jeu si on avait accès à la touche de sauvegarde rapide de Skyrim ? Pour sûr, il serait moins frustrant, mais probablement moins plaisant aussi… Réfléchissez-y, car le pouvoir est entre vos mains désormais.

Et souvenez vous :

SteamSolo.com